Archives de catégorie : SÉCURITÉ

Réglementation sécurité navigation en mer

Voici le matériel de sécurité nécessaire à bord à embarquer pour la navigation en mer.

Vous trouverez aussi des conseils utiles, pour vous faciliter la navigation côtière et avoir l’ indispensable à bord.

                                                                                          Matériel nécessaire à bord

en rouge :            obligatoire

en vert   :             recommandé

L’armement de sécurité des bateaux de plaisance < à 24 M ( depuis le 1er janvier 2010 ) mis à jour au 1er janvier 2024

                                Les fusées de détresse

Depuis le 01/01/2022 le vendeur d’engins de signalisation de détresse est soumis à obligation de reprise des engins périmés. Et ceci sans obligation d’achat (art L541-10 du code de l’environnement). En effet, depuis de nombreuses années, il n’y avait aucune solution pour les vieilles fusées en déchetteries, pompiers etc.. oubliées dans votre grenier…

                Précisions  gilets de sauvetage

Quelques  précisions quant au gilet de sauvetage ou E.I.F (équipement individuel de flotabilité) ainsi que sur les dispositifs de repérage et d’assistance:

Adaptez votre gilet à votre morphologie. Et révisez le régulièrement. Puis, changez périodiquement les cartouches de gaz pour les gilets gonflables .

1)   Lorsque l’on navigue seul (à éviter):

Portez obligatoirement une lampe à éclat sur le gilet  en permanence . Et ceci, même si le bateau est équipé d’une bouée de sauvetage avec feu à retournement.

Notez que, 3 types de dispositifs lumineux existent. Toutefois, si votre gilet n’en est pas pourvu il faudra les clipser:

–  A déclenchement manuel pour les gilets classiques. Ce sont des appareils à pile au lithium d’une durée de vie de 4 à 5 ans.

– Pour les gilets à déclenchement, prenez un système à déclenchement automatique .Et ainsi, placez le sous l’enveloppe du gilet,ou sur la patte prévue à cet effet.

– Aussi, vous pouvez  utiliser des bâtonnets lumineux à base de cyalumine, leur durée de fonctionnement excédant 6h .

De plus, disposez d’ une poche de rangement sur le gilet.

Également, en cas de navigation seul, il est recommandé d’avoir sur le gilet une V.H.F.portative

2) Pour tous capacité des éléments de flottabilité (E.I.F.) :

Navigation < 2milles  : EIF de capacité mini 50N , ou combinaison néoprène effectivement portée.

Pour la Navigation Côtière comprise entre 2 et 6 milles : EIF de capacité 100 N mini                                            .

Toutefois, pour les personnes sachant nager un EIF de 50N ou une combinaison néoprène 50N au moins sont autorisés à condition d’être portés.

   navigation > 6 milles : E.I.F. DE 150N à bord par personne

 De même, dans tous les cas, les enfants jusqu’à 30kg, disposent d’un EIF de 100N mini.

3) Les dispositifs de repérage et d’assistance pour une personne tombée à l’eau:

Depuis le 1er juin 2019,concernant l’armement de sécurité côtier, Il est nécessaire de toujours disposer à bord de la bouée fer à cheval ou couronne, même si tout le monde à bord  porte en permanence le gilet de sauvetage.

Concernant le matériel et l’équipement à avoir à bord pour plus de sérénité (pas obligatoire dans l’armement côtier des 6 miles ),consultez notre vidéo ludique .

                                La trousse de secours

En complément de la vidéo ,voici le Contenu d’une trousse de secours parfaite :

–une pince coupante (à avoir absolument)

– la pince à bec (pour faire sortir la pointe de l’hameçon des chairs pour les « Warriors »)

–une paire de gants chirurgicaux . Prévoyez en plusieurs et enfermez les dans un gant.

–2 paquets de 5 compresses stériles 7,5 cm par 7,5 cm …Laissez tomber le chiffon qui a permis d’essuyer  les graisses et d’éponger le carburant en excès…(sic !!!)

–des pansements étanches de plusieurs tailles

–deux pansements absorbants de taille 10/15 15/25 centimètres connus aussi sous le nom de compresses américaines

–2 bandes de 4 m x 10 cm et de 4 m x 7 cm

–un rouleau de sparadrap

–2 flacons de Biseptine (désinfectant)

–une petite paire de ciseaux

–un briquet à gaz évitez le briquet tempête inadapté pour ce genre de situation…

-Une pince à échardes pour retirer les dards ou les épines d’oursins

– une couverture thermique

–un sac étanche pour stocker l’ensemble à portée de main

Somme toute, vous pourrez pallier un certain nombre de problèmes que vous pourrez rencontrer en mer.

En cas de doute n’hésitez pas à appeler le Cross sur le canal 16 pour la VHF et le numéro 196 avec un téléphone portable.

Et, bien sûr en rentrant à terre consultez votre médecin!!

                                                                                                  Evolutions des notions de chef de bord et d’abri

D’autre part, deux notions essentielles ont aussi évolué dans la fameuse division 240 en 2015:

– D’abord la notion de chef de bord est maintenant limpide(sic!).

Antérieurement, ce n’était pas le cas (euphémisme!).

Le Chef de bord est   » le Membre d’équipage responsable de la conduite du navire, de la tenue du journal de bord lorsqu’il est exigé, du respect des règlements et de la sécurité des personnes embarquées ».

Ensuite, la notion d’abri est elle aussi  explicitée.

Afin d’ éviter les  interprétations » fantaisistes », voire les hallucinations :

Terre en vue

« Un abri est ainsi un Endroit de la côte où tout engin, embarcation ou navire et son équipage peuvent se mettre en sécurité en mouillant, atterrissant ou accostant et en repartir sans assistance.

Cette notion tient compte des conditions météorologiques du moment ainsi que des caractéristiques de l’engin, de l’embarcation ou du navire. »

En réalité, toutes ces informations sont destinées à vous aider et ne se substituent pas bien sûr à la documentation officielle.

D’ailleurs, retrouvez le dernier décret  reprenant la division 240 ici:

arrété du 6 MAI  2019  actualisé au 1 jUIN 2019

Pour terminer,  bonne lecture à tous!

Aussi, si cette ressource vous a aidé, n’hésitez pas à la partager à votre entourage ou sur les réseaux sociaux !

A suivre:   que faire en cas de problème en mer ?

Passer et réussir le permis bateau hauturier

Comment passer et

Réussir le permis hauturier?

Beaucoup de clichés persistent sur ce permis quant à sa difficulté.Voici les solutions pour le passer et le réussir à coup sûr.

                                                               
Le matériel

Ayez du bon matériel pour travailler, c’est essentiel! Vous pouvez l’acheter vous même par exemple,si vous travaillez seul.

Cela dit, voici une liste qui me paraît efficace,quant au résultat dont une partie est obligatoire le jour de l’examen.

– Le crayon graphite à mine rétractable

-la Gomme

– Carte N° 9999 spéciale d’exercice permis hauturier. Elle sert le jour de l’examen et ne sera pas restituée.

– un compas

– le rapporteur,disque compas (marque Brocemer). C’est le plus pratique qui vous évitera des erreurs.

–  une calculette : Evitez absolument celle de votre smartphone sous peine de perdre un temps précieux à l’examen.

– Pensez aussi à une loupe très utile..

Ensuite,

Inscription à l’examen:

deux solutions sont possibles :

se présenter soit  en

candidat libre :

Le parcours du combattant vous attend :

il vous faudra acheter le matériel seul, et aborder les guides parfois indigestes en vente sur le sujet ou faire les tests sur internet sans vraiment en comprendre le but .

Vous pouvez alors vous présenter à l’examen après avoir acquitté les droits sans gage de réussite. Il est préférable dans ce cas d’être déjà un excellent marin ou aviateur.

Ou bien, en

Prenant des cours:

Cette formation permis hauturier nous a permis d’apprendre plus vite et d’être corrigés presque en temps réel. Bien sûr, c’est un peu plus cher, mais quand on aime la mer (et la pêche en ce qui nous concerne…) .

Le matériel le plus adapté vous est fourni en option.Vous éviterez donc des erreurs lors de l’achat.Toutefois, le coach a son importance.

L’enseignement est inégal selon les régions. Celui ci dispense les cours de manière à l’obtenir rapidement dans une ambiance conviviale et familiale en petits groupes de 4 maximum..

Avantages:

– D’abord les cours ,Fractionnés sur 1 mois avec progressivité. On commence par les bases, sans » noyer » le candidat dans d’inutiles détails avec des corrections le jour même.

– Puis des petits groupes permettent une approche individualisée.

– Ensuite, on réalise des études de cas concrets

– Enfin des exercices sont à faire à la maison,et corrigés avant le cours suivant.

Inconvénients:

– C’est la disponibilité aux heures de cours. il faut s’arranger selon les heures de chacun.Toutefois,cela s’avère au final un atout, qui améliore la cohésion du groupe.

-Il faut aussi pouvoir travailler régulièrement chez soi, dans de bonnes conditions, pour intégrer bons réflexes et formules avant…

L’organisation de l’examen:

Les exercices :

3 types d’exercices vous seront proposés:

  • D’abord 1 exercice sur les marées  sur 4 points ,

– Ensuite 1 Q.C.M.  avec 4 autres points

– Enfin 2 CARTES marines sur 12 points …au total sur 20.

Pour un bon déroulement, et bonne gestion du temps, on commence par l’exercice sur les marées, puis le Q.C.M. (les 2 plus faciles!..). Ce qui laisse du temps pour les cartes marines.

Ensuite, pour la carte marine, on posera d’abord les formules apprises avant de réaliser l’exercice.

Cependant, attention ,bien lire les énoncés. Chaque mot compte!

– Pour les cartes, qui sont les deux exercices les plus importants (12 points sur 20), il faut beaucoup de rigueur et de précision car il faut absolument 7/12 pour éviter l’élimination  (d’où les bons outils mentionnés plus haut.)

Astuces  pour une bonne réussite à l’examen:

– Allez aux cours avec un ou plusieurs amis motivés ….Vous aurez en outre un effet entrainement, une  émulation  bénéfique, permettant des mises au point en dehors des cours.

  •  D’abord,Visualisez ABSOLUMENT votre position sur le bateau et votre navigation. Je vous rappelle vous avez le permis côtier,ça aide!

– La durée examen est suffisante :1H30 pour faire les exercices et éventuellement corriger quelques erreurs de parcours.

– Surtout restez zen pendant l’examen, et prenez le temps de relire l’énoncé en cas de doute! Trop d’erreurs sont commises dans la précipitation.

  • Point délicat: la lecture tracé : pensez à vérifiez les angles 2 fois.

-La mesure des distances:

d’où un gain de temps de l’ordre de 5 à 10mn sur la réalisation des cartes .Voici une méthode développée dans la vidéo avec le rapporteur disque.

Toutefois, elle est déconseillée si vous ne maniez pas parfaitement les kutchs avec échelles différentes.

* Utilisez la règle pour une première mesure  (vérifier l’ échelle 50000ème).

*La deuxième mesure s’effectue au compas sur échelle latérale de la carte (1Minute = 1Mnautique)

Ultime astuce  « Et c’est cadeau »!:

Achetez le test extension hauturière du code Rousseau qui sera une très bonne base pour aborder tous les cas d’école. Vous aurez sûrement des surprises le jour de l’examen…(Il est offert dans cette école de Noirmoutier).

Conclusion :

Avec ces différents conseils, vous éviterez les principales erreurs qui vous empêcheront d’obtenir le permis hauturier.

Un seul regret: pourquoi ne pas l’avoir passé plus tôt?

Après ça, si vous n’obtenez pas votre permis hauturier haut la main…

Vérifiez ensuite votre armement de sécurité à bord ..

Navigation et Mouillage

           ~ La navigation par catégorie ~

 


Depuis le 18 janvier 2016, les règles de navigation pour les bateaux de plaisance, sont définies  par catégories de conception selon les conditions météorologiques, par souci de simplification afin de ne pas embrouiller plus les plaisanciers (sic) !

Les termes relatifs aux types de navigation (Haute mer, Large, Zones côtières, Eaux protégées) sont supprimés.

D’autant plus,  qu’il n’est plus question non plus d’éloignement des côtes ou d’un abri..

En d’autres termes, en fonction de la catégorie de votre bateau c’est la force du vent qui déterminera si vous pouvez sortir en sécurité ou pas.

Donc, prévoyez  la météo avec grande précision si vous ne voulez pas vous retrouver en infraction !!

De cette façon, vous pouvez consulter notre page météo sur ce site et un lien vers un bon site météo .

Ainsi, vous aurez une vue précise des conditions pour sortir en mer.

Une limite haute a été introduite pour la catégorie de bateaux A, la plus élevée : la force 9 (incluse).

Vent maxi Vagues maxi
Catégorie A Force 9 Etabli à 47 nds Rafale Env. 61 nds 10 m
Catégorie B Force 8 Etabli à 40 nds Rafales Env. 52 nds 8 m
Catégorie C Force 6 Etabli 27 nds Rafales Env. 35 nds 4 m
Catégorie D Force 4 Etabli à 16 nds Rafales Env. 23 nds 0, 5 m

Précision : 1 noeud =1,852km/heure

 

               ~ Les balises cardinales ~

schema explicatif balise cardinale

Notons que, dans nos régions ,elles indiquent généralement un chenal ou un passage à difficile.

De ce fait,,  elles sont de couleur rouge et cylindriques à bâbord et verte coniques à tribord lorsqu’on rentre au port ou vers la plage. C’est le sens conventionnel.
Quant aux  marques de chenal préféré, elles indiquent le chenal à privilégier lors de bifurcation de 2 chenaux.

marque chenal préféré

 

Parfois ,elles sont de couleur jaune, en particulier, le long des plages comme à Saint-Jean-de-Monts.

Au fond,  le plus important reste la forme de la bouée.

Certaines balises ou bouées indiquent une situation ponctuelle.

Il s’agit :

– De dangers isolés

– des marques d’eaux saines

– de marques spéciales surmontées d’une croix jaune. Alors, Il s’agit  d’indiquer une zone interdite ou réservée(cables sous-marin ou zone de mouillage).

–danger nouveau (non encore indiqué sur carte)

 

Par ailleurs, les renseignements ci-dessus  n’ont pour but  que de vous résumer simplement ce que l’on a tendance à oublier quand on navigue toujours sur les mêmes zones …

Ci après,  une illustration résumant les balises et bouées que l’on trouve sur le littoral l’été à Saint jean de Monts.

zone navigation plan d’eau st jean de monts

                     ~ Règles de route ~

De même, c’est  généralement la règle de priorité à droite qui s’applique. Un voilier par rapport à un bateau à moteur garde sa priorité.

Par ailleurs les navires dont la longueur est inférieure à 20 m ou les navires à voile ne doivent pas gêner le passage des navires à propulsion mécanique qui suivent  une voie de circulation.

Ci-dessous un document à télécharger sur la réglementation internationale pour prévenir les abordages en mer ( RIPAM).        

De surcroît, vous devez avoir à bord ce type de document ou une plaquette résumant l’ensemble par des schémas.

Ces renseignements  sont  aussi dans le livre des feux.

Un petit schéma sera toujours plus explicatif qu’un long discours vous indiquant les différentes possibilités de croisement ou de dépassement de jour  ou de nuit.

                         ~  Le mouillage ~

Après avoir bien navigué vous souhaitez vous reposer , pêcher  ou faire relâche dans la crique de vos rêves  abritée .

Tout d’abord, le mouillage est un élément de navigation obligatoire à bord !

Avant de jeter l’ancre, vérifiez que la ligne de mouillage (l’ensemble chaîne  cordage ou cablôt et ancre)  est correctement proportionnée  au bateau  avec le tableau ci-contre:

bien s’amarrer en calculant la longueur de la chaîne pour le mouillage

 

  1)  Les ancres

Aussi, l’ancre choisie doit obligatoirement être reliée la chaîne par une manille.

Celle ci sera à vis d’un diamètre légèrement supérieur à celui de la chaîne pour une question de résistance.

Et ainsi, éviter une rupture accidentelle de l’ensemble.

montage décroche ancre 1

Différentes formes d’ancres existent avec avantages et inconvénients . Actuellement les plus utilisées sont :

        a) l’ancre à plateau :

Plus couramment utilisée, elle n’aime pas les fonds durs mais croche bien sur les fonds de sable ou vase. On la range facilement, mais en cas de décrochage elle ripe particulièrement sur les courants importants.

       b)L’ancre à bascule :

Plutôt  plus importante que celle à plateau, elle conviendra particulièrement, au fonds durs et rocheux. C’est une ancre passe-partout qui conviendra à la majorité des situations. Cependant, son poids important pourra gêner les manipulations.

      c)L’ancre soc de charrue 1 (CQR) :

Très utilisée sur les petites unités <8 m car grâce à sa forme elle creusera un sillon au fond dans le sable ou dans les herbes.

Malgré tout, l’utilisation sera plus délicate si la zone rencontrée est sujette au courant ou aux bascules de marées.

    d) L’ancre soc de charrue 3 (Delta):

De même, elle est plus lourde et rigide et s’enfouit immédiatement en arrivant au fond. Prévoyez une chaîne plus longue que dans le tableau.

     e)Le grappin :

Outre cela, le grappin est une ancre complémentaire utilisé pour un arrêt temporaire sur les petites unités <8 m pour stabiliser le bateau.

A l’inverse, pas forcément d’un grand secours en cas de mer même légèrement agitée.

  2)Le câblot ou cordage:

Quant au boute, Constitué de fibres synthétiques ou chanvre selon les cas vous le choisirez selon vos besoins.

Prévoyez alors une  résistance  dimensionnée en rapport avec la traction sur le bateau, l’élasticité, l’abrasion etc.

Également, la longueur a aussi son importance. Comptez au minimum 5 fois la longueur du bateau et doit être proportionné à la longueur de la chaîne.

De plus,  en fonction d’un navigation et des profondeurs où l’on souhaite mouiller, utilisez une longueur de bout en conséquence..

Enfin, finalisez l’ensemble en mettant un émerillon comme pour la pêche afin d’éviter le vrillage du cordage.

sinon, cela diminuerait sa résistance à la traction.

De plus,  pour vous décrocher plus facilement d’un endroit encombré, vous pouvez utiliser notre montage  décroche ancre.

en réalité , chacun des élément composant le mouillage doit être composé avec soin .

A l’inverse,  vous risquez de transformer votre navire en abri à poissons!!!

A suivre:  l’ancre flottante

 

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Bons gestes: Sauvetage et secours en mer

Appeler les secours avec des moyens de communication adaptés est primordial pour la navigation en mer.Des numéros universels d’appel d’urgence existent.

Malgré toutes les précautions prises, une avarie, un accident ou un problème médical peut vous arriver. N’attendez pas la dernière seconde pour prévenir  les secours .

          Que faire en cas de problème ?

D’abord, conservez votre calme et informez votre équipage sur la conduite à suivre. Ne quittez jamais votre bateau sans être certain qu’il va couler ou qu’il va brûler;

Mais anticipez pour prévoir une possible évacuation enfilez vos gilets de sauvetage si vous ne les portez pas en permanence. Inutile de les jeter à l’eau avant vous   (sic) !!! .

Bons gestes sauvetage et secours en mer

  A méditer: Mieux vaut flotter sans grâce, que couler avec élégance ! ( B Moitessier)

Également, demandez de l’aide en fonction du matériel de communication dont vous disposez.

Les miroirs ont été retirés de la liste obligatoire en 2015.

Par ailleurs, ayez visibles du poste de pilotage inscrites  les informations sur l’immatriculation du navire .

Inutile de vous pencher sur le coté du bateau pour voir votre immatriculation …..!

Retrouvez dans cette vidéo le matériel pratique ,parfois vital  mais non obligatoire à  avoir à bord

                                                                                                    Les moyens de communication:

1 Le téléphone portable :

Si il s’agit d’une panne ou un problème mécanique vous pouvez appeler vos amis en mer avec votre téléphone portable . (Vous aurez prévenu vos amis ou famille de la sortie et de votre heure de retour au préalable, et en partant regardé quels sont  les copains de sortie ce jour là lors de la mise à l’eau (pas la peine d’appeler ceux qui sont partis en vacances aux Antilles !!!).

Ah oui le téléphone doit être chargé..(c’est mieux quand on le fait !!)…

Il existe des téléphones portables étanches il s’agit de téléphones issus en général… de l’armée! (Sans jeu de mot !)

Par exemple les MTT® (mobile tout terrain ) vraiment étanche !

Depuis la fin de l’année 2014 Les centres opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS) disposent désormais d’un numéro d’urgence abrégé, le 196. Les Cross rejoignent ainsi la liste des centres d’appels d’urgence à l’instar des SAMU et CODIS.

Le 196 ne remplace pas le numéro d’urgence européen 112.

Par conséquent, Il permet à partir d’un portable une mise en contact téléphonique rapide avec les CROSS et l’envoi de moyens adaptés à une situation d’urgence

Néanmoins, en mer, c’est toujours la VHF canal 16 qui reste le moyen le plus fiable à privilégier.

2 la VHF :

Sachez que la VHF est la plus efficace car des bateaux proches de vous peuvent intervenir très rapidement.

Notez que la solidarité entre gens de mer est une tradition maritime réelle.

Avec une VHF, si vous disposez d’une VHF ASN, appuyez sur le bouton de détresse, sinon émettez un message de détresse sur le canal 16.

                                                                                                               Message à passer

Afin que ce soit clair, ce message contiendra dans l’ordre:

  1. Les mots
  • MAY DAY- MAY DAY- MAY DAY– : si vous êtes en détresse (vie en jeu) ou
  • PAN- PAN- PAN– : dans le cas d’urgence grave ou
  • SECURITE- SECURITE- SECURITE– : pour les messages de sécurité
  1. ICI …… (Le nom du navire répété 3 fois)
  2. MAYDAY suivi du nom du navire (n° MMSI facultatif en audio)
  3. Votre position
  4. Nature de la détresse
  5. Aide requise
  6.  Le nombre de personnes à bord.                       

Evitez aussi de sortir seul! Cela peut être vital…

Voilà j’espère que vous n’aurez pas à utiliser mes conseils, mais si un jour cela peut servir et sauver des vies j’en serai le premier heureux.

                                A suivre :  Les accidents de pêche