En effet,cela évite de prendre la corde dans le moteur.
Surtout, n’oubliez pas de retirer tout ce qui gêne du côté de la bouée.
Notons que la navigation s’effectue à 2,5 nœuds à l’heure en gardant un angle avec le bateau.
Récupération de l’ancre :
Dès que la corde est tendue vers l’arrière, la bouée s’enfonce dans l’eau.
Ensuite, elle réapparaît en sautillant ce qui signifie que l’ancre est remontée.
Reste alors à récupérer bouée , ancre et anneau en tirant simplement sur le cordage.
Précautions à respecter pour un bon amarrage
Sachez aussi que ,pour avoir un ancrage efficace il faut respecter certaines proportions entre la longueur du bateau, celle de la chaîne et son diamètre .
De ce fait,le poids de l’ancre a aussi son importance pour bien s’amarrer.
Pour commencer: quand et comment changer la cartouche de gilet de sauvetage?
En bateau, verifiez ,contrôlez régulièrement le gilet de sauvetage et changer les cartouches.
Différents types de gilets de sauvetage gonflables automatiques ou manuels cohabitent avec systèmes de percussions variés:
D’abord, les systèmes de déclenchement hydrosolubles (ULM 5, Pro-Sensor).
Ensuite, le système de déclenchement hydrostatique (Hammar).
C’est justement ce que nous allons voir .
Les techniques pour changer les cartouches avec un kit de sécurité sont similaires pour tous les gilets gonflables.
Également, un bref rappel de la législation est nécessaire pour savoir quel gilet de sauvetage par personne avoir en mer (ndlr : Eh oui ,ce n’est pas un gilet pour 2 ou 3 ! )
– Pour la zone côtière < à 6 milles nautiques: gilet de 100N
– zone semi hauturière de 6 à 12 milles gilet de 150N
– zone hauturière > à 12 milles gilet 150N
Cela dit, la vérification des gilets gonflables s’effectue en 2 parties :
1 révision annuelle sans démontage
Afin de préserver votre sécurité un gilet gonflable demande chaque année une révision des éléments principaux.
Un gilet correctement entretenu doit être régulièrement rincé à l’eau douce avec éponge et savon .
Bien sûr, évitez la zone de la cartouche .
Vérification du mécanisme
Vérifiez l’ aspect général, coutures, sifflet et les plis du gilet… Également, pensez à prendre des photos avant de tout déplier. Pour que cela vous serve après remontage de la cartouche…(Si si!!)
– Commencez par le gonflage du gilet à la main avec un petit gonfleur pour matelas pneumatiques par exemple (pas de compresseur!).
Evitez le bouche à bouche (non pas à cause du covid )mais pour ne pas mettre d’humidité à l’intérieur du gilet .Dans le but d’éviter de nuire à long terme à la cartouche de gaz .
Cela dit ,laissez reposer 24h le gilet pour vérifier au cas où vous l’auriez malencontreusement percé avec hameçons ?!
– Pour notre système Hammar on peut voir l’état du percuteur, si lumière verte est allumée,le percuteur est encore actif. Mais il faut quand même vérifier la cartouche gaz, ce que nous allons voir ci dessous.
– Sinon, le Changement cartouche s’effectue tous les 5 à 10 ans selon les modèles sans d’obligation légale .
2 Etape changement de cartouche
Afin de réarmer son gilet de sauvetage,on commencera par la vérification de la cartouche:
Globalement, regardez si en apparence pas d’oxydation, puis pesez les cartouches.
Tout d’abord, commencez par la cartouche pleine neuve.
La cartouche de l’exemple pèse 161g neuve avec son support noir vissé.
Pour 150N, la cartouche contient 33g de co2.
Celle ci ,périméedepuis plus de 2 ans doit être changée même si le voyant reste au vert. Même si ce n’est pas obligatoire.
Notons que ces kits de sécurité pour gilets Hammar sont assez faciles à changer en quelques minutes:
Dans le cas d’une vérification sans changement le poids actuel de la cartouche du gilet est à vérifier chaque année après démontage. (voir ci dessous)
Déblocage avec la clef:
Avec la clé fournie, dans l’angle en haut à gauche, on fait pivoter la partie noire sous la partie jaune dans le sens inverse des aiguilles d’une montre sur environ 1/8 de tour. La partie jaune reste en place durant l’opération.
Retirer la tête
Ensuite, après une légère rotation de l’ensemble , la tête jaune et noire se retire sans difficulté par le haut.
Sortir la cartouche:
Après cela, accédez alors à la cartouche .
Sur ce système Hammar la cartouche de CO² est dans la chambre. Sortez-la délicatement du joint d’étanchéité sans l’abimer.
Sans lui, la chambre ne serait plus étanche, le gilet de sauvetage ne restera plus gonflé en cas de naufrage…(sic!)
Comparaison des cartouches:
Après cela, on peut dévisser la cartouche de CO² pour la remplacer si nécessaire.
En pesant chaque année la cartouche vous pouvez voir si elle perd son gaz.
Attention, sur les modèles Hammar MA1 sys. (Et certains A1), la cartouche est collée au support noir. On ne peut pas la dévisser .
Dans notre cas La cartouche vide (en rouge) pèse 131g avec l’embout plastique qui pèse lui seul 22g.
Notez qu’une cartouche de CO2 neuve (verte) pèse complète161 g dont 33g de co² pour 150 Newton
De même, pour info 38 g de co² pour les modèles à 165 Newton).
vérification du voyant:
Cependant, avant de revisser la cartouche, on vérifie que le voyant est bien au vert.
3 remontage de la cartouche:
D’abord, introduisez la cartouche de CO2 en prenant soin de ne pas abimer le joint.
Les quatre broches restent à l’extérieur, le long du joint transparent du gilet, pour recevoir ensuite le mécanisme.
La dessus, replacez le bloc mécanisme.
Pour être remis en place, le mécanisme est placé en position « ouvert ». La partie jaune est décalée de la noire (la fermeture se faisant sans outil ).
On pose le bloc mécanisme sur les 4 broches en tenant la bouteille de gaz placée à 90° de la sortie valve comme sur le schéma.
Ainsi, après le petit clic, il reste à faire pivoter la bague noire dans l’alignement du coin jaune comme au moment du démontage…
Finalement le tour est joué! 🎉 👏👏👏
4 Vérifications d’usage:
Vérifier le système remonté:
Les bagues ne peuvent plus pivoter et le mécanisme tient sur le gilet.
Replier le gilet dans son logement
Reste à replier le gilet dans les plis du départ,
( D’où les photos prises! Ben oui…).
Dans le but de garantir sa finesse lorsqu’il est porté!
Pensez à laisser la tirette jaune dépasser légèrement du gilet!
Attention: Ne pas tirer par inadvertance sur la tirette manuelle, qui pourrait alors déclencher l’ensemble du système ! Avec pour conséquence tout alors à refaire…
Dernier conseil:
De même, avoir un kit supplémentaire à bord,….. Au cas où le gilet ne se retrouverait plus opérationnel en mer ….
Toutefois, en cas de doute quant à vos capacités pour changer la cartouche de vos gilets, nous vous proposons en lien dans les kits une adresse qui vous rentra gracieusement ce service en achetant directement sur place chez eux les cartouches dont voici les références.
En résumé, voici un exemple de Tableau de correspondance pour réarmer ses gilets gonflables et les kits de rechange pour Uship :
Avant tout,modifiez la roue jockey très simplement pour un coût modique.
Inspirez vous de l’aéronautique et des trains d’atterrissage.
Si bien que vous ne vous enliserez plus dans le sable. Quelques conseils dans la vidéo pour modifier facilement la roue jockey.
Pour ceux qui n’ont pas eu le temps de noter ,un petit résumé en images :
Démontage
Commencez par démonter la roue coincée dans la partie centrale. Car,elle est bien trop étroite pour supporter correctement la flèche de la remorque à la mise à l’eau dans le sable et dans l’eau.
Certes,ce système fonctionne avec des ensembles bateaux/remorques de plus de 700 /800 kg sur nos plages de Vendée ,dans des sables légèrement mous, mais mouillés …toujours !
Aucune possibilité, bien sûr, de rouler une remorque avec bateau à la main dans du sable sec, à moins d’avoir sous la main une équipe de rugbymens !
Matériel nécessaire :
-Tube creux 22/17
– Ensuite un plein 14mm
– Deux roues de diable diam 240mm env avec jante plastique de préférence (ne rouille pas)
-pour terminer,rondelles, goupilles
assemblage:
Pour cela,retirez le tube creux puis le remplacer par un autre tube creux de diamètre 22/ 17 mm la longueur doit être de 11/12 cm environ .
Agrandissez légèrement le trou précédent où l’on passe le tube pour le faire dépasser de chaque côté .
Aussi,mettez alors le tube plein d’une longueur de 300 mm maximum après l’avoir percé aux extrémités pour y passer les goupilles.
Enfin, Glissez les rondelles puis les roues de chaque côté…
Sans oublier les goupilles pour verrouiller le tout.
Grâce à cela, la portée sur le sable est idéale. La mise à l’eau et le retour au sec se font sans problème…
Astuce:
En deuxième lieu, pour augmenter la portance sur le sable, mettez des pneus de remorque 10 à 20mm de plus en largeur.
Au lieu de 155 par exemple, mettez 165 ou 175, ça change tout!
autres modèles possibles:
Montage:
possible avec 3 roues pour les grosses remorques genre Belouga!…… (Avec La tige de l’axe d’un diamètre de 20 mm pleine (en inox c’est mieux) longueur de celle-ci : 370 mm.
Afin d’éviter des problèmes mettez des roues pleines sans chambre à air!
Pour conclure n’oubliez pas une règle essentielle pour les roues jockey: les essieux de la remorque doivent être bien positionnés sur l’axe.
Pour que l’ensemble soit équilibré, le poids sur la roue jockey ne doit pas dépasser 15kg.
Comment savoir?
Dès que l’on remonte le bateau sur la remorque, celle ci ne redescend au sol qu’à quelques cm de la fin de course du treuil…..
Pourquoi et comment utiliser une ancre flottante ?
En premier lieu, chaque pêcheur devrait en avoir une à bord.
Accessoire incontournable en Kayak ou bateau,tentez de fabriquer une ancre flottante si vous avez l’âme d’une couturière.
Tout d’abord,apportez quelques modifications pour pêcher en dérive avec vent et fort courant.
En conclusion, je vous propose aussi une ancre flottante fabrication maison .
Description:
Composé d’un cône de tissu, l’ancre flottante s’oppose au courant en freinant la dérive du bateau ou kayak.
Utilisation:
Pour ralentir le bateau l’ancre flottante doit opposer une résistance opposée à la dérive de la surface ce qui est assez fréquent.
Cependant, le courant s’additionne parfois à la direction du vent ce qui est fréquent .
Si bien que son efficacité augmente avec la puissance du courant.
Plusieurs cas de figure s’offrent à vous :
1) Le vent et le courant sont dans le même sens
Une situation simple: Le bateau dérive dans le sens du vent et du courant.
En conséquence, dès que le vent sera supérieur au courant on freinera le bateau avec l’ancre flottante.
D’autre part, les coefficients de marées et l’heure de la marée auront aussi une grande importance puisque la dérive augmentera pour ralentir selon l’heure .
2) le vent et le courant sont contraires
À l’inverse, c’est déjà plus délicat. Avec un bateau qui ne suivra pas la colonne d’eau, la ligne partira de travers secouée par des vibrations des couches d’eau sur la ligne.
De même, on utilisera l’ancre flottante pour diminuer le phénomène de glissade.
Néanmoins, la pêche risque de ne pas être très efficace.
3) Vents et courants obliques ou de travers
Franchement, là, il faudra sortir votre calculette du collège…
Évitez de vous lancer dans de longs calculs et ne plus pêcher .
Commencez par observer la dérive, et adaptez vous à la situation.
Puis, dérivez une première fois pour voir la trajectoire du bateau.
De plus, avec un GPS muni de cartographie, vous pourrez utiliser la fonction trace.
Ainsi , au 2e passage remettez vous dans votre première dérive.
Sinon, sans GPS, vous devrez utiliser des petites bouées que vous déposerez au début et à la fin de votre dérive .
Dans ces conditions, il est difficile de pêcher.
Dès lors, rien n’empêche de diminuer la dérive avec l’indispensable ancre flottante.
Certes, sans ancre flottante, Il est quasiment impossible de pêcher. Choisissez alors un modèle adapté à la taille de votre bateau.
Plus le bateau est haut sur l’eau, plus le vent le fera dériver (C.Q.F.D…)
En fait dès que votre ligne passe sous le bateau, le courant est trop fort .
Par conséquent sortez l’artillerie lourde !
Personnellement j’utilise une ancre HPA , dont la toile est très solide (1000 deniers) pour un bateau de 4 m 30 /4 m 50.
Pour des bateaux plus grands, utilisez deux ancres identiques disposées à chaque bout du bateau.
Ayant eu des problèmes avec le mousqueton d’origine, j’ai modifié le raccord de la sangle et aux 3 cordages de maintien.
Par conséquent, changez le raccord plastique pour de l’acier inox .
Signalisation du navire:
Ayez à l’esprit que, lorsque l’on utilise une ancre flottante, le navire n’est plus manoeuvrable facilement.
Alors, pour être plus à l’aise et prévenir les navires à proximité utilisez les pavillons prévus dans la réglementation D240 .
Le pavillon D Delta ( ne me gênez pas,je manoeuvre avec difficulté ).
Ou bien, le pavillon M Mike (mon navire est stoppé , je n’ai plus d’erre).
Astuce pour l’ancre flottante: :
Ah oui, pour remonter l’ancre flottante inutile de tirer comme des sourds!
Car la centaine de litres d’eau contenue dans la poche risque de vous arracher les points d’ancrage des drisses.
En premier lieu, nouez un petit boute à l’extrémité du cône d’une longueur d’une fois et demi à deux fois la longueur de la sangle initiale.
De cette façon vous remonterez l’ancre sans effort en la retournant sur elle-même et en la vidant.
Modèle bricolage :
Pour les bricoleurs avec talents de couturière ,ou anciens paras, voici la réalisation de Christian P.
Fabriquée avec une toile de parasol!
Original et très solide tout de même!
Chaque emplacement des baleines est relié avec de la cordelette fine, et referme solidement le sommet de la toile en ligature.
Quant aux cordelettes, elles sont toutes reliées à la base à un anneau .
Tous à vos parachutes… !
Très pratique aussi, pour les kayaks avec un gain de place et de poids évident.
Si cet article vous a aidé, n’hésitez pas à le partager avec votre entourage ou sur les réseaux sociaux !
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L'association Montoise des Pêcheurs Plaisanciers en Mer