Réparer la déchirure ou la crevaison d’un flotteur
de pneumatique Zodiac ou zeppelin n’est pas chose aisée mais à la portée d’un amateur éclairé. Voici la version pro en tutoriel ou vidéo, étape par étape,avec des photos pour ne pas rater la réalisation de vos futures rustines !
Il existe 2 types de bateaux pneumatiques : les bateaux en Néoprène hypalon et les bateaux en PVC.Nous allons voir les opérations en 6 étapes:
1 Nettoyage
pour les flotteurs en Néoprène Hypalon, on n’utilise pas de solvants. On effectue un ponçage et un dépoussiérage. La technique d’encollage reste la même.
Pour les flotteurs en PVC il faut effectuer un nettoyage préalable après avoir épongé et asséché l’intérieur du flotteur. Il faut laisser une journée au sec avant toute opération. Le dégraissage et le retrait des impuretés s’effectue avec du Méthyl ethylcétone (MEC).(photo 2)
2 découpage et préparation
On prépare la pièce intérieure. Le lieu de travail doit être propre sec et exempt de toute poussière sans quoi le collage ne sera pas efficace.
Il faut préparer la pièce et la positionner avant le collage.
Tracer la déchirure sur la pièce intérieure au stylo vert (en effet seule cette couleur s’efface au méthyl ethylcétone). Il faut aussi tracer des repères dans l’autre sens pour pouvoir retrouver la position de la pièce intérieure par rapport au flotteur extérieur.(photos 4, 5,6)
3 encollage
Sur les bords intérieurs appliqués de la colle aux doigts (avec des gants) numéro 7096 de la marque Zodiac. La température de travail doit être comprise entre 18 et 25 degrés et l’hygrométrie inférieure à 60 %. Sans cela la colle absorbera l’humidité et empêchera une bonne adhérence des 2 parois.
Faire le mélange colle durcisseur(fournit avec), étaler celui-ci avec un pinceau plat coupé au préalable.(photo 7)
Pour le PVC, on effectue 3 couches de colle espacée de 5 minutes chacune sur chaque surface à encoller.(photo 10 et 11)
4 lissage et marouflage
Placez la pièce intérieure avec précaution en la protégeant des parois en la mettant par exemple dans un chiffon pour entrer dans le flotteur. Ensuite la placer sur les repères et, lisser en MAROUFLANT les 2 côtés soigneusement.(photos 12 13 et 15)
5 vérification
Pour la pièce extérieure on attendra 3 jours puis, on regonflera le boudin. Il ne doit pas y avoir de fuite.
On peut donc plus facilement placer la pièce externe on rebouchera la fissure et l’absence de matière avec de la colle Sika Flex en cartouche(ref 291). Laissez sécher puis poncer.
6 positionnement pièce externe
on prépare la pièce extérieure de la même façon. Puis on passe une fois sur le côté de la colle après avoir dégraissé au méthyle éthylcétone.(photos 17 et 18)
Encore une fois après le placement de la pièce et marouflage , on enlèvera la colle sur les bords au chiffon propre avec de l’acétate d’éthyle.(photo 19)
Surtout, si vous ne vous sentez pas capables de réaliser toutes ces opérations délicates dans les conditions optimales exigées pour une réussite, il vaut mieux venir voir Yann (pour ceux qui sont en Vendée) qui vous réalisera le travail de la meilleure façon professionnelle dans son atelier.Après coup c’est toujours plus délicat de récupérer un travail mal réalisé….!
Réalisé avec le concours de Yann Gallais le pro; retrouvez son atelier et magasin dansnos partenaires
Je vous souhaite donc une bonne lecture et si cette ressource vous a aidé, n’hésitez pas à la partager à votre entourage ou sur les réseaux sociaux !
La pêche à la palangre est une technique de pêche aux engins dormants bien particulière et plus subtile qu’il n’y paraît.
De fait, elle demande de grandes capacités d’observation et des règles intangibles si l’on veut réussir, là où d’autres font bredouille sur bredouille.
J’entends déjà les Cassandre clamer que c’est une pêche de « nœuds –nœuds » voire que l’on est souvent sur le fil (du rasoir)… Je n’ai pas pu m’empêcher ! Amateurs de sensations fortes c’est une pêche pour vous !
La pêche du congre à la palangre
La méthode de pêche est valable pour différents poissons comme le bar ou la sole, mais la technique est différente. Également, Retrouvez la en rubrique pêche facile à la palangre .
Ne croyez pas que la pêche au congre est une pêche aisée !
Pour moi le congre était particulièrement vorace et se jetait sur tout ce qu’il trouve. Il n’en est rien. En fait c’est un poisson très délicat qui ne mange que du poisson, mollusques ou des déchets frais.
Peu apprécié de l’homme et des pêcheurs ,il a une morsure est particulièrement douloureuse.
Toutefois ce n’est pas le monstre qu’on imagine, il est plutôt discret si vous ne le dérangez pas. Il sort essentiellement la nuit ou par temps couvert ou agité.
Réglementation palangre
Petit rappel de la réglementation :
A partir d’un bateau avec un titre de navigation la pêche avec deux palangres est autorisée avec 30 hameçons chacune. Personnellement je vous recommande en fonction du type de poisson recherché des palangres de 10 à 15 hameçons maximum. À Saint Jean-de-Monts, nous n’utilisons pas d’appareils de relevage électriques qui sont autorisés toutefois jusqu’à 800 W. La palangre devra être signalée correctement avec une ou deux bouées marquées à chaque extrémité. Évitez évidemment de mettre vos palangres dans le chenal, les estuaires ce qui est dangereux et interdit.
Préparation de la palangre :
Montage:
D’abord, il est préférable d’utiliser une palangre en cordelette bitumée plus solide que le crin que l’on stockera dans un récipient de forme évasée. (Voir photos).
À intervalles réguliers vous installerez des avançons (environ toutes les brasses /1,8 m) pour avoir au total une douzaine d’hameçons .
L’émerillon est monté avec un hameçon spécial l’intégrant, ce qui évite de vriller l’avançon.
C’est d’autant plus vital que le congre a le chic pour vriller toutes les lignes !
Astuces:
Essentiel : si vous ne voulez pas vous retrouver avec des emmêlements inextricables dans la ligne rangez méthodiquement votre palangre dans le bac à palangre prévu à cet effet .
Aussi, limitez le nombre d’hameçons (12 maximum) aux vues des résultats élevés avec cette technique.
Par ailleurs, vous devrez aussi placer tous les 3 ou 5 hameçons un plomb d’environ 100g pour plaquer la palangre au fond .
Positionnement des flotteurs et plombs:
Des flotteurs seront positionnés (voir schéma) à intervalle régulier tous les 3/4 hameçons.
Veillez à ce qu’ils ne puissent être en contact avec les hameçons proches .
Évitez de les solidariser au cordeau ;il est préférable de les prévoir amovibles au bout d’un avançon.
Installez les hameçons dans l’ordre du déroulage pour l’immersion. Le boëttage s’effectuera de préférence avant la pose de la ligne. choisissez une lanière de maquereau, un encornet, une tête de seiche ou encore une sardine, le tout impérativement frais, très très frais…
Mise en place de la ligne
Deux méthodes :
Utilisation de la dérive du courant et du vent
C’est la méthode que nous utilisons généralement car elle nous semble plus sûre. Sortezimpérativement à deux pour cette pêche car il y a quelques difficultés techniques et il faut manœuvrer le bateau pendant la mise à l’eau de la ligne.
À l’usage ce n’est pas évident car on dépend du courant et des vagues comme vous pourrez le constater dans la vidéo (à venir). On n’est pas vraiment maître de la manœuvre.
Ayez un couteau à portée de main .Evitez de porter bracelets bagues et autres boutons sur vêtements car vous pourriez vous retrouver sur la ligne à la place du congre .Ca ferait désordre au retour, si il fallait expliquer pourquoi vous êtes resté à l’extrémité de la palangre ! (sic)
Utilisation du moteur.
C’est un peu comme pour le filet, cela paraît plus risqué pour le non-initié mais si c’est bien fait (comme on dit…) personne ne s’en plaindra ! Pour ce, on mettra la marche avant lente et on déposera la première bouée avec le lest et la palangre dans la foulée (voir schéma palangre de fond horizontale) pour terminer avec le second lest et la bouée.
On n’oubliera pas bien sûr de marquer le point au GPS ou de repérer les amers pour les puristes ; des surprises étant toujours possible lors de la récupération… Evitez de mouiller la palangre à proximité d’autres engins dormants matérialisés par des fanions; lors de notre essai nous avons eu notre ligne coupée par un malfaisant malgré une distance d’éloignement de 100 m de très grands fanions…. !
On laissera la palangre de quelques heures à une nuit pour cette pêche au congre.
Premièrement, Il se fait moteur arrêté, dans le sens de la dérive pour faciliter la récupération.
Inutile de finasser avec le congre, et de prendre des risques car ils ont en général bien engamé l’esche. Il vaut mieux couper ou décrocher l’avançon et déposer le congre tranquillement dans une poubelle du genre de celle utilisée pour pêche de la seiche (voir vidéo sur le sujet). N’oubliez pas ranger soigneusement la palangre dans son bac et les hameçons dans l’ordre au fur et à mesure.
Une deuxième méthode est aussi possible.Elle est moins risquée que celle que nous avons utilisée dans notre vidéo sur le congre
Dans un premier temps on relève le lest le plus en aval de la dérive
On retire la bouée , l’orain et le plomb en remplaçant le tout par une bouée à l extrémité de la palangre (1) .On se préoccupe alors de la deuxième bouée et du lest en amont ,au plus près du vent (2) que l’on relève complètement. La palangre est alors vite récupérée aisément sans accroche car elle n’est plus lestée (3). C’est mieux quand on le fait…
De retour à terre, vous êtes certain d’être rapidement célèbre.
Cuisiner le congre
Il vous reste alors qu’ à vous régaler de vos prises car c’est un poisson tout à fait appréciable contrairement à ce que l’on prétend pourvu que l’on sache le cuisiner. La partie à l’arrière de la tête jusqu’à l’anus étant la meilleure. Le reste pouvant être utilisé en soupe de poissons.
Préparation:
Pour le manger dans d’excellentes conditions, je ne saurais trop vous conseiller auparavant d’effectuer une salaison à sec du poisson, après avoir ôté la tête et coupé au niveau de l’anus. On garde ainsi la meilleure partie du congre pour la cuisine.
On détaille le poisson en tronçons de 20cm. Puis, on incise le dos de chaque coté pour retirer l’arête. On retire alors la peau et la membrane intérieure tapissant les flancs.
La salaison s’effectue en frottant avec du sel. Le poisson est posé dans un plat puis recouvert de sel pendant une bonne semaine suivant l’épaisseur du morceau en l’oubliant au réfrigérateur. Regardez quand même le lendemain et retirez l’eau rendue par le poisson. Stockez le plus longtemps en le mettant au congélateur non salé et juste tronçonné par exemple.
Vous trouverez chez Yann,(cycl’evasion) tout pour la location de cycles,vtt, vélos en famille, scooters mais aussi la vente, et la réparation de matériel de nautisme,pneumatiques Zodiac,Zeppelin, tissus néoprène et Pvc.
cycl’evasion
Réparations
Vous aurez la possibilité chez cyclevasion de faire réparer ou entretenir moteurs de bateaux, coques mais aussi vos pneumatiques dans des conditions professionnelles.
Réparation moteurs:
Vous pourrez ainsi effectuer la maintenance et la réparation de vos bateaux, coques et moteurs de toutes marques Mercury, Tohatsu , Mariner Yamaha, Johnson, Evinrude,etc.
Réparation pneumatiques:
Il est aussi spécialisé dans la réparation des pneumatiques comme les zodiacs ,zeppelins ou autres marques. Ainsi en cas de problème sur vos flotteurs de pneumatiques semi rigides par exemple, il se fera un plaisir de vous les réparer.Voir notre démonstration ici
Entretien et réparation motoculture:
il en est de même pour la motoculture pour toutes les marques où tronçonneuses, tondeuses et autres motos-bineuses qui n’ont plus de secret pour lui. Il est aussi possible de louer du matériel de motoculture : débroussailleuse,motobineuse, scarificateur, tondeuses, élagueuse, souffleur et même bétonnière. Pour une demi-journée ou un week-end, ça dépanne bien lorsqu’un besoin ponctuel est là …
location de vélos :
Dès les vacances de Pâques , vous pourrez aussi louer des vélos pour sillonner les pistes cyclables de Saint Jean de Monts à st Gilles croix de vie pendant toute la saison.Le terrain de jeu des environs est immense. A vous les balades en bord de mer dans la forêt et dans la marais Breton tout proche.Vous pouvez louer des Vtt, scooters,tandems ou plus encore pour rire en famille ou amis..
Bien entendu une réduction est accordée à tous les adhérents de l’association présentant leur carte à jour de leur cotisation.
situation:
Yann Gallais 43A, Avenue des becs à Saint-Hilaire-de-Riez
Le bateau ne déjauge pas ou mal. La pose ou l’installation d’hydrofoils ou flaps peut résoudre le problème en moins de 15 minutes et moins de 20 €.
Comment Poser ou installer des flaps ou hydrofoils sur hors bord
Avantages:
Un des avantages pour les moteurs jusqu’à 50 cv. La tenue du bateau sur l’eau s’en trouve aussi améliorée :
– En améliorant la portance du bateau sur l’arrière.
– Les virages se font plus en souplesse avec de meilleures courbes.
– Le bateau tape moins dans les vagues de face.
– Les hydrofoils limitent la gîte du bateau par vent de travers améliorant de fait l’équilibre latéral.
– Et, argument de poids, en particulier pour ceux qui comme nous, partent et arrivent de la plage de Saint-Jean-de-Monts : le bateau au retour avec les vagues dans le dos est beaucoup plus stable et peut surfer jusqu’à l’accostage évitant de ce fait des embardées et chavirages dangereux.Voyons maintenant comment l’installer.
Installation:
but du flap:
Les flaps sont le complément du trim (voir article sur l’assiette du bateau).
Le but premier est bien sûr de faciliter le déjaugeage du bateau malgré le clapot et les petites vagues. On atteint plus aisément la vitesse de 11 noeuds (20 km/h) qui est le point de déjaugeage sur des embarcations de 4,5M chargés pour la pêche promenade. On peut ainsi diminuer notablement la consommation d’essence puisqu’on n’est plus obligé de tourner à plein régime pour atteindre la vitesse de déjaugeage.N’oubliez pas quand même d’équilibrer la répartition des charges dans le bateau,comme dans une voiture ;la conduite s’en trouve améliorée.Cela dit voyons la pose des stabilisateurs.
Pose:
La pose s’effectue facilement au moyen de quatre boulons inox. On perce au préalable quatre trous sur la partie plane au-dessus de l’hélice comme sur le schéma.
Le positionnement des flaps doit se faire sans dépasser l’arrière de l’hélice. Il faut aussi veiller au bon positionnement des écrous arrière, bien centrés comme sur la photo,et bien sûr mettre les hydrofoils dans le bons sens sinon vous ne risquez pas de déjauger .(Ben oui quoi ….!?)
Voilà un leurre de saison froide,révolutionnaire avec une sale tête à ne pas mettre un poisson dehors.
Tout droit venu du Japon, il est d’abord destiné à pêcher les sparidés (dorades et autres Pagres),mais aussi les gadidés (lieu).
Son efficacité est redoutable. Et il est capable de décider des poissons très méfiants, encore plus en période hivernale ou au printemps…
pêcher à l’inchiku
Les leurres
On utilise des leurres de 80 à 120 g en général, qui descendent sur des fonds importants rapidement grâce leurs forme adaptée.
Technique de pêche:
postes de pêche:
Vous pouvez aussi l’utiliser sur des épaves,ou à proximité des fonds de rocaille (Gallets, table rocheuse etc.) dans des profondeurs plus petites de 15 à 20 m.
Le risque d’accrochage sera limité, et, vos prises plus nombreuses.
animation:
Laissez le évoluer à quelques centimètres du fond, par une animation très lente.
En effet la pression du courant suffit à faire nager l’Inchiku, même en le laissant immobile.
C’est une pêche pour les fatiguées de naissance…
L’animation doit être minimaliste, ce qui convient parfaitement au lieu qui répugne à poursuivre des proies dans les différentes couches d’eau.
Surtout les gros lieus qui ont plus de mal à se mouvoir que les plus jeunes. l’inchiku est très efficace.
il pourra débusquer, intriguer, exciter et vous permettre de remonter de belles pièces..
Différents modèles existent, certains phosphorescents, pratiques pour les pêcher dans les grandes profondeurs.
Même dans les courants forts, Il ondulera avec le flot sans jamais vibrer, dodelinera de la tête grâce à sa quille comme une intrigante.
Il descendra comme une balle jusqu’au fond, jusqu’à taper comme une caisse de résonance.
La curiosité du lieu sera mise en éveil immédiatement.
Vous pouvez le remonter lentement par paliers, ce qui excite d’autant plus les poissons de fond hypnotisés par l’octopus.
Avec des arrêts brutaux,le leurre stoppe et se met dans l’axe du courant immédiatement.
Accrochez-vous à votre canne car l’attaque peut être violente.
Poids des leurres:
Il est important d’avoir le bon poids de leurre car cela vous assurera une bonne trajectoire de ligne.
Elle doit être légèrement oblique dans le courant, car, si le leurre est trop léger l’inchiku sera tracté par le courant opposant la quille à celui-ci.
Trop lourd la quille ne prendra pas la résistance au courant. Il faut sentir vivre le leurre dans la canne il faut toujours changer quand le courant varie.
Si l’on n’est pas assez perspicace on ne ne prendra que un ou 2 poissons puis plus rien. N’oubliez pas : gardez le bon angle !
Le poids du leurre étant relativement important, il vous est aussi possible de l’utiliser à la traîne à la dérive, ou encore en ligne de traîne courte, à vitesse lente.
La roussette aussi appelée saumonette est un poisson de la famille des squales (requins) pouvant atteindre 1 m que l’on trouve le plus souvent en Méditerranée ou sur les côtes atlantiques. En Vendée, on attrape le plus souvent la petite roussette (50à70cm) caractérisée par des tâches brunes noires sur un dos brun à jaunâtre.
Mode de vie
On la retrouve sur les fonds Sablo vaseux de 10 à 100 m c’est un poisson aux mœurs nocturnes que l’on prend le plus souvent au filet ou à la palangre. Pour la palangre les appâts seront plutôt des maquereaux ou des céphalopodes, des crabes mous ou lançons en garnissant bien l’hameçon. Elles sont en général en groupe.
Au retour de pêche, c’est vraiment un poisson négligé par les pêcheurs qui mérite d’être sur la table même si il n’a pas bonne réputation à cause de sa famille.
cuisine
Vient ensuite le moment du nettoyage et de l’épluchage… voici un petit tutoriel vidéo et photo qui vous montrera en quelques gestes simples pas à pas la méthode pour nettoyer et éplucher la roussette en moins de 3 minutes.
Notez la forme caractéristique des oeufs de Roussettes en haut sur la photo.
N’oubliez pas que le foie de la roussette n’est pas comestible ,il est même carrément toxique pour l’homme.
Comment mettre son bateau à l’eau en toute sécurité?
la mise à l’eau des bateaux ici peut s’avérer délicate .
En effet,Saint-Jean-de-Monts n’est pas réputé pour son port de pêche, mais il est facile d’y pêcher en bateau.
Le départ s’effectue à côté de l’estacade à la cale de la base nautique.
Possibilités
Deux possibilités s’offrent à vous :
avec véhicule:
– Soit la mise à l’eau de votre bateau s’effectue avec votre véhicule. Dans ce cas l’accès à la cale est très facile et la pente est très douce. Le stationnement des véhicules après la mise à l’eau se fait avec badge sur le parking autorisé pendant la journée.
– Soit vous stationnez votre bateau au corps-mort à proximité de l’estacade. Il faudra alors s’adresser aussi à la base nautique qui vous louera un emplacement pour la saison estivale.
Ils pourront vous emmener à votre bateau aux ‘’heures de bureau’’.
Dans le cas où vous êtes adhérent à l’association des pêcheurs en mer de Saint-Jean-de-Monts, nous vous proposons notre concours afin de vous emmener à votre bateau amarré le matin ,lorsque nous partons, si vous voulez aller en mer avant l’ouverture de la base nautique.
Bien sûr, en cas de problème avec la mise à l’eau, si vous utilisez votre véhicule, nous ne manquerons pas de vous aider gentiment pour vous sortir d’un éventuel mauvais pas.
Réussir la mise à l’eau
Pour réussir une bonne mise à l’eau (du bateau …) à St jean de Monts, il faut respecter certaines règles pour éviter ceci:
La bonne méthode se trouve expliquée dans la vidéo ci-dessus.
Préparation:
Pour éviter les moments de stress ou d’inquiétude lors de la mise à l’eau le matériel doit être prêt.
Les équipements qui ne sont pas déjà embarqués dans le navire doivent être rangés de façon optimale le temps de la manutention du véhicule au bateau sur la cale. (C’est mieux quand on le dit).
Avant votre départ,
il est pratique d’avoir une check liste. Vérifiez le matériel de sécurité, le niveau de carburant (sous peine de ramer pour le retour dans les rouleaux… sic !)
Le bon fonctionnement du matériel doit aussi être vérifié sans oublier la batterie (Ben oui y en a qui croient qu’elles sont éternelles… )
*Une partie de pêche en mer ne s’improvise pas si l’on ne veut pas que cela tourne au cauchemar !
Fermez aussi le bouchon de la coque si vous voulez avancer sur l’eau (et pas dedans; après on s’étonne que le moteur n’a pas de puissance !).
Le bateau doit être bien arrimé sur la remorque au moyen d’une sangle au minimum entre les cadènes du tableau arrière et le châssis de la remorque.
Sur l’avant j’utilise personnellement une chaîne avec une manille pour sécuriser le treuil (voir photo)
Pour les bateaux pneumatiques il ne faut pas entourer le bateau et la remorque avec une sangle, car c’est trop souple et cela endommage les boudins de l’embarcation.
La mise à l’eau:
Une bonne préparation:
À l’arrivée à la cale, avant la descente sur le sable, si vous vous arrêtez:Evitez de doubler tout le monde.! Même si vous êtes pressés, vous n’êtes plus sur la route !
Prenez le temps de préparer le bateau avant la mise à l’eau en laissant un, passage pour ceux qui sont déjà prêts.
Personnellement pour ne rien oublier j’utilise toujours le même mode opératoire pour éviter des problèmes au moment de la mise à l’eau (clefs du bateau, sangle, moteur remonté au plus haut, plaque de feu de la remorque, Si si! Etc.).
N’oubliez pas de conserver une sécurité au niveau du treuil jusqu’au dernier moment de la mise à l’eau si vous ne voulez pas finir aux urgences ça ne pardonne pas !
Un bon départ:
Soyez prudent aussi en cas de houle au démarrage et au retour pour éviter ce type de problèmes…
Ah oui j’oubliais ,inutile de suivre les conseils de ceux qui seront sur l’estacade de St jean de monts, seule votre expérience et votre dextérité vous éviteront ce genre de mésaventure !
la sortie du bateau de l’eau :
Après une belle balade ou sortie de pêche en mer, le retour est simple comme bonjour… enfin presque !
Pour remonter un bateau du genre de celui que vous voyez ci-dessous, il faut d’abord amener à la main la remorque dans l’eau. (Pas comme la photo plus haut).
Après avoir déroulé le treuil, faire monter le bateau sur la remorque toujours dans l’eau.
La suite, vous la connaissez en voyant l’ illustration ci-dessous,et en regardant notre vidéo en haut de la page.
Il ne vous restera plus avant de reprendre la route qu’à sangler le bateau, caler le moteur en position intermédiaire avec une cale de bois pour éviter de fatiguer le trim sur la chaussée. Et remettre la plaque de feux.
Un dernier détail retirer du bateau tout objet susceptible de s’envoler ou d’accrocher des obstacles dans les virages (cannes à pêche, fanions !!! Etc.) peut s’avérer utile.
ASTUCE:
Pour une meilleure mise à l’eau à la cale de saint jean de monts avec votre voiture consulter notre rubrique trucs et astuces :Eviter ensablage de la roue jockey
Voilà, si j’ai pu vous éviter les mésaventures que j’ai pu rencontrer, ce tutoriel aura été utile !
Formulaire pour nous contacter :
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L’utilisation d’un vivier sur un bateau s’avère très pratique pour conserver les vifs ou préserver des poissons que l’on souhaite remettre à l’eau ultérieurement après avoir pêché surtout avec une législation concernant les bars qui devient particulièrement complexe,
Fabriquer un vivier pour bateau
Voici une astuce simple et pas très chère pour fabriquer votre réserve à poissons si votre bateau n’en dispose pas déjà. Mieux qu’un schéma, voici les photos de la réalisation ainsi que les explications pour installer le vivier dans le bateau (et l’utilisation dans une vidéo.)
L’usage d’une glacière que l’on transformera est la solution la plus pratique.Vous choisirez sa taille en fonction de la place dont vous disposez.Pour ma part j’ai employé une glacière Coleman réputée pour sa solidité ,son isolation, et son usage tout-terrain. Elle pourra aussi servir à mettre des victuailles et boissons si elle est vide !
Matériel nécessaire
Une glacière de 60à 150 l
Une pompe en ligne type Rule 12v 4,5A,1000l environ à l’heure
Un bout de tuyau d’arrosage 13 mm,
Un raccord rapide pour le tuyau,raccord en angle(22/16, 3/4) des colliers plastique
Un passe coque diamètre 22,7mm, long 10cm
Un clapet anti retour,
Un bulleur avec prise d’air de type Eheim pour les aquariums.
La glacière a bouchon de vidange utile lorsque la partie de pêche est terminée. D’autre part sa solidité permet lorsque le couvercle est fermé de servir de siège.
Assemblage des éléments
Le montage des différents éléments s’effectue en perçant tout d’abord la glacière à l’opposé de l’évacuation.
On monte ensuite en ligne à l’intérieur du vivier successivement le passe coque, le clapet anti retour qui évitera à la glacière de se vider de manière intempestive.On trouve facilement les clapet anti retour chez les revendeurs de matériel pour camping-car moins cher que ceux des bateaux.
Le bulleur et sa prise d’air seront vers l’extérieur en perçant un petit trou au sommet du vivier.(voir photos)
À l’extérieur du passe coque,on placera un raccord rapide avec angle placé vers le sommet afin de faire passer le tuyau par-dessus le bastingage La pompe en ligne de cale est située à l’extrémité dans l’eau avec un plomb pour la maintenir en dessous du niveau d’eau du vivier. (photo)
La réserve à poisson est maintenant prête.Pour les maniaques qui veulent garder un œil en toutes circonstances sur leurs vifs ou leurs poissons( y’en a… si si ! un peu comme une mère sur sa progéniture) vous pouvez découper le couvercle de la glacière pour y mettre une fenêtre en polycarbonate. Ainsi vous verrez évoluer comme dans un aquarium vos poissons.
On placera ensuite pour le fonctionnement un tuyau d’évacuation pour le trop-plein débordement. Avec ce système l’eau arrive sous pression avec une prise d’air extérieure et l’oxygénation des vifs est optimale.Pour éviter tout problème avec la pompe il ne faudra pas laisser celle-ci en fonctionnement sous tension plus de cinq minutes consécutives.Renouveler les opérations de pompage et d’oxygénation des vifs régulièrement.
Branchement électrique
Pour le branchement électrique de la pompe En ligne, j’ai raccordé les fils de la pompe en ligne à un coupe-circuit à proximité de la batterie. Ainsi le fonctionnement est indépendant des autres branchements.(photos)
Et si la sortie de pêche n’est pas fructueuse, vous pouvez tremper les pieds dans votre bac, et vous faire chatouiller les orteils par les poissons ! Très en vogue en ce moment Et relaxant. je plaisantais bien sûr !
À vos outils ,prêts partez !
Remerciements à Marco pour ses précieux conseils dans la réalisation de ce vivier de bateau.
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La pêche à la traîne avec un enrouleur de ligne est plus agréable en cabotage, qu’à la canne. Voici comment couvrir plus de surface, et détecter les bonnes zones de pêche. Attrapez bars , maquereaux, et les lieux voire même des bonites par exemple.
Si vous n’avez pas de vigie à bord pour vous indiquer les zones de pêche et de chasses suivez nos conseils…
fabrication d’un treuil pour traîne
Et puis quoi de mieux que de se laisser bercer par le doux clapot de la mer, en gardant du coin de l’œil la ligne qui pêche à votre place ! C’était la page poésie…à voir en vidéo ici :
Fabriquer un enrouleur de ligne de traîne bon marché pose quelques problèmes selon les bateaux. Il faut bien sûr du matériel tout en inox ce qui accentue les difficultés. Une partie des pièces dont on a besoin est du matériel de récupération pour fabriquer son treuil de traine.
Prenez une bobine de récupération est en PVC d’un diamètre d’environ 200 mm extérieur et d’une longueur identique. Des bobines sont aussi en vente si vous n’en trouvez pas. Choisissez par exemple des bobines pour tuyau de pression ,ou encore pour cerfs-volants (plus petites). On les trouve aussi bien sûr en accessoires de pêche.
tube inox (voir plan ci dessous)
Boulon 10mm diamètre longueur 10ccm
crosse encastrable inox (achetée)
Mise en oeuvre:
La plus grande difficulté a été de cintrer le tube qui est creux d’un diamètre extérieur de 21ou 22 millimètres. Si le tube creux est trop fin vous devrez passer par la soudure inox avec des angles plus ou moins prononcés et les problèmes d’utilisation d’une ligne de traîne qui se coince entre la bobine et l’axe à cause des angles….
Vous pouvez aussi pour plus de facilité utiliser un tube plein d’un diamètre similaire ; il vous faudra alors tarauder l’extrémité pour visser la molette de serrage progressif. L’écrou moleté a été récupéré sur une vieille remorque baggagère. J’ai soudé un boulon 10mm de diamètre dans le tube avec écrou entré en force.
La bobine est bloquée sur le tube par une bague en laiton que j’avais dans un coin, Elle est vissée sur le tube inox. Une petite manivelle est rajoutée sur la bobine de provenance d’une veille perceuse ou outillage électro-portatif par exemple.
fixation sur bateau:
Pour fixer l’ensemble sur le bateau j’ai juste acheté la crosse encastrable en inox bien sûr. L’avantage pour mon bateau était qu’il y avait déjà les tangons porte–cannes inclus dans le plat bord.un guide-ligne en inox maison en U a été soudé sur la patte qui a la forme du tube qui maintient l’enrouleur solidaire de la crosse encastrable .
De plus l’inclinaison de la crosse encastrable est de 30°, ce qui met à l’horizontale le rouleau et son treuil enrouleur de ligne. Pour ceux qui préfèrent utiliser directement le plat bord de leur bateau, il existe aussi des dispositifs vendus dans le commerce ou à fabriquer soi-même, au choix.
L’ensemble doit être démontable en moins d’une minute, si l’on ne veut pas que cela tourne vite à la corvée. Rangez ainsi rapidement au fond du bateau sans encombrement. Et changez de technique de pêche en prenant la canne si vous avez repéré une chasse grâce à votre ligne de traine.
finition:
J’ai aussi ajouté sur la molette une bague de serrage en Téflon pour la progressivité du frein. La bobine est aussi démontable et interchangeable. Sur le périmètre extérieur de Celle-ci, j’ai collé une petite bande de mousse récupérée sur l’estran lors de tempêtes d’hiver provenant probablement de Boites à ligne de palangres. Cela permet d’accrocher les hameçons de la ligne de traîne criminelle dont vous pouvez trouver le plan dans la rubrique pêche à la traîne.La ligne à mettre sur la bobine sera en cordelette pour plus de 100M.
Un grand merci à Jean-Jacques V. (dit Popeye !) pour avoir réussi à cintrer le tube inox avec ses petits bras musclés ,à Dominique pour la réalisation du plan, et à Jean-François (« le roi du taraud » ) .Ce montage n’aurait pu avoir lieu sans leur aide.
Si cet article vous a aidé, n’hésitez pas à le partager avec votre entourage ou sur les réseaux sociaux !
Comment disposer par tous les temps d’appâts frais pour la pêche en mer ? L’astuce, c’est le salage ou la salaison qui vous apportera la meilleure solution de conservation couplée avec d’autres…
Cette technique de conservation des appâts vous évitera la putréfaction des chairs.et vous aurez des appâts disponibles en tout temps.
En effet celles-ci se dégradent à cause des microbes présents dans l’eau. En pénétrant les chairs, le sel investit tout le liquide de la bête, évitant le pourrissement…
Vous saurez au moins pourquoi le saucisson et le jambon et aussi les poissons, comme le saumon se conservent aussi bien…
La récolte
Meilleure période:
Avant tout, pour la pêche, seules quelques espèces de poissons comme la dorade ou le marbré sont plus regardant sur la fraîcheur du produit.
Vous pourrez facilement tenter les poissons plats : plie, carrelet, turbot, et même les bars merlans et sars. Vous pouvez en début de saison, récolter vers et coquillages.
Une fourche de jardin, ou fourche à bout arrondi, voire un louchet ( à droite sur photo) feront l’affaire.Le bon moment peut s’avérer l’automne car il est ensuite plus difficile de trouver les appâts en hiver.
La récolte:
Pour les vers la récolte s’effectue dans les zones sablo- vaseuses. On repère les petits tortillons de sable en surface. On peut essentiellement trouver deux types d’arénicoles dans nos régions :
– Le vers rouge (vers à œil) qui creuse une galerie en U.
On enfonce la fourche au maximum, à partir du trou opposé aux tortillons. On retrouve assez facilement le vers dans les mottes de sable (voir aussi notre vidéo sur le sujet).
– Le vers de chalut ou vers noir à une meilleure tenue à l’hameçon mais il est plus difficile à récolter.
La galerie est verticale et il faut descendre au fur et à mesure en tournant autour du trou pour le trouver.
Dès le ramassage, séparez les vers abîmés de ceux qui ne le sont pas.
Sachez aussi que pour les vers marins:l’arénicole,la gravette (néréide) et le bibi (siphoncle), le ramassage est réglementé et limité à 500g par jour et par personne dans notre région pour l’ensemble de ces espèces.
préparation:
La récolte étant réalisée, la préparation peut commencer.
L’avantage est que lorsque vous n’avez pas de temps pour chercher ou acheter : couteaux, Bibi, vert de chalut, arénicole, pestiche, Mourron , ou vers tube, vous pouvez ressortir vos préparations culinaires la veille de la pêche.
Vous pouvez aussi utiliser d’autres appâts comme les céphalopodes : chipirons (petites seiches),encornets seiches en lamelle ou encore des poissons maquereaux sardines et lançons que vous conserverez plutôt sous forme congelée (voir tableau en bas de page)
Techniques de conservation
Trois méthodes cohabitent pour les vers la saumure le salage, et l’assèchement avant la congélation :
1) la saumure :
C’est une préparation liquide saturée en sel. Il faut disposer d’un endroit sec et aéré où vous mettrez vos récipients (un garage par exemple).
Première possibilité Vous pouvez y mettre les coquillages en ne piochant qu’en fonction des besoins. Ils le supportent très bien.
Deuxième possibilité, vous laissez mariner pendant deux semaines en retirant puis en les disposant à l’air libre sur une clayette en bois les vers, mais aussi les coquillages débarrassés de leur coquille.
C’est un très bon compromis pour la pêche au lancer surtout pour les vers (arénicoles ébrodés).
2) le salage :
Les liquides sont absorbés totalement par le gros sel. C’est le principe de l’osmose le sel dissout dans l’eau prend place à l’intérieur des chairs.
L’évaporation de l’eau est ainsi forcée ce qui ne laisse que les chairs. Le rétrécissement est important avec la durée. Il faut donc stopper le salage au bon moment.
On utilise alors du gros sel sur un plan en bois puis on répartit les vers et coquillages généreusement saupoudrés de gros sel.
On oublie le tout pendant quelques jours… jusqu’à une semaine environ plutôt pour les coquillages.
Les vers étant plus délicats deux à trois jours maximum suffisent.
Il convient de vérifier quand même que la texture reste souple et ferme à la fois. On peut alors stocker le tout aux frais, dans une boîte en bois dans du papier journal.
Avant de les ressortir pour l’utilisation plus tard. Pour ces deux premières méthodes la veille de la partie de pêche, mettez à tremper dans un récipient d’eau de mer vos appâts qui se regorgeront d’eau miraculeusement comme neufs, nickel chrome le lendemain.
3) L’assèchement avant la congélation
Préparation:
C’est le même principe que le salage, il faut juste arrêter le séchage plus tôt. En effet les vers demandent 48 heures maximum, et les coquillages trois à quatre jours.
Saisissez juste les chairs pour concentrer un peu les sucs (humm…un régal !) Sans dessécher le produit.
Après la réalisation du salage on emballe nos appâts avant de les déposer… discrètement… au congélateur.
Si vous disposez d’une machine pour mettre sous vide, vous pouvez pour les coquillages en mettre quelques un comme les coques pour les stocker au réfrigérateur ou au congélateur.
D’ailleurs, veillez à ce que Madame ne les confonde pas avec de petites saucisses !
Ainsi, vous pourrez les utiliser immédiatement après décongélation. Ils gardent toute leur souplesse.
Pour certains appâts une petite mise en condition avant usage sera nécessaire (voir tableau récapitulatif ci dessous).
l’astuce
Vous pouvez « préparer » aussi vos appâts en les saupoudrant d’une poudre japonaise vendu sous la marque Marukyu .Cela fonctionne comme avec le sel, sans toutefois déssecher les chairs.
Elles contiennent aussi quelques acides aminés attractifs qui boostent la qualité de l’appât.
Également, très pratique en remplacement du sel pour les coquillages comme les moules, qui après le passage au congélateur retrouvent un aspect » comme neuf » permettant des lancers appuyés sans les perdre ni les abîmer .
Durée de conservation:
En préparant vos appâts durant l’année, vous aurez à disposition des esches très efficaces lorsque la bise sera venue et que plus personne ne trouvera vers,chipirons, sardines,lançons coquillages facilement.
Plus tard, justement, comme par hasard c’est à ce moment-là que les poissons ont le plus faim. À vos fourches et grattoirs prêts, partez…
Je remercie Jean François C. pour sa participation active à la réalisation de ce petit tutoriel.
Nous allons changer la turbine de la pompe à eau qui permet de refroidissement sur un moteur quatre temps EFI Mercury ou Tohatsu de 25 ou 30 cv.Le principe est le même sur toutes les turbines jusqu’à 50cv pour Honda,Mariner,Yamaha… C’est une opération selon les préconisations des professionnels,qui se fait à peu près tous les 300 heures de navigation.Voici une vidéo explicative.
Vous pouvez aussi suivre pas à pas en photos le démontage:
Retirer l’embase du moteur
Il faut d’abord retirer la goupille qui se trouve sur la tige inox comme sur la photo.
Puis, dévisser les cinq boulons en maintenant l’embase afin de désolidariser l’ensemble.
Démontage de la turbine
ensuite on démonte le capot jaune (sur la photo)
Afin d’accéder à la turbine. On remarque une petite usure et un manque de souplesse des pales occasionnant une perte de puissance au niveau du jet.
Cela aurait pu être aussi un encrassement par le sable de la turbine. On voit bien alors les dépôts dans les coins.
Le capot inox est aussi usé par la rotation.La turbine a les pales qui deviennent rigides à la longue et prennent la courbure comme on les voit dans la cage après démontage. Le refroidissement est alors moins bon . Il est préférable de changer les pièces pour éviter tout serrage du moteur et des réparations ultérieures beaucoup plus coûteuses.
Dans le kit fourni, à peine plus cher que la turbine seule, vous avez le capot, une clavette de rechange, et les joints pour changer l’ensemble. On retire alors les anciennes pièces (sans perdre la clavette)
Remontage des pièces de la turbine
Puis on remonte les pièces de la turbine après les avoir graissées (c’est plus facile) [ la turbine et les boulons.]
Pour les joints (pas de graisse) il y a des détrompeurs pour éviter toute erreur. On remonte ensuite l’arbre moteur après avoir graissé le pignon en haut. Il faut bien passer le tube dans la bague caoutchouc à côté de l’arbre moteur.
Et ne pas trop serrer les quatre boulons pour pouvoir mettre le cinquième correctement.
Vérifications et Essais
Ensuite il ne reste plus qu’à procéder aux essais habituels soit avec des oreilles ou dans une cuve d’eau douce ce qui permet en même temps un petit rinçage du moteur.
Si vous avez le moindre doute quant à vos capacités à changer les pièces, il vaut mieux faire appel à un professionnel de la réparation de moteurs. Nous en connaissons plusieurs ici à Saint Jean De Monts qui sont très efficaces et officient sur la Vendée.
Je vous souhaite donc une bonne lecture et si cette ressource vous a aidé, n’hésitez pas à la partager à votre entourage ou sur les réseaux sociaux !
Désormais, il est possible d’hiverner son moteur hors bord quatre temps soi-même. A la condition de respecter différentes étapes, certaines peuvent être réalisées aisément avec un peu de matériel.
Tout d’abord, Le travail a été effectué sur moteur Mercury EFI 30cv ou Tohatsu 25 OU 30CV.
hiverner moteur hors bord :
1° Le filtre à essence :
Pour commencer, effectuez un nettoyage à la soufflette si le moteur n’a pas beaucoup tourné dans l’année.
Sinon, il est préconisé de changer le filtre tous les ans. Personnellement, j’ai ajouté à mon circuit un filtre décanteur après la nourrice ce qui limite les impuretés dans le moteur.
Ainsi, cela me permet de ne pas caler au démarrage sur la plage ! L’angoisse devant le rouleau qui arrive(glup !!!).On évite aussi l’eau (salée) dans l’essence que l’on trouve chez certains pompistes !
ça fait cher le litre de carburant.
Sinon, on peut aussi en complément prendre son carburant dans les réseaux de marque pour quelques centimes de plus le litre.
De cette façon, les additifs ajoutés dans les carburants de ces réseaux limitent les risques liés à un mauvais carburant ou un fond de cuve.
2° Le stabilisant pour l’essence
Des variations des températures peuvent amener de la condensation dans les circuits alimentation en carburant ainsi qu’un développement microbien.
Pour éviter cela, j’ajoute en fin de saison juste avant l’hivernage le produit dans le carburant.
3° Dessalage du moteur
C’est la première étape de l’hivernage que l’on effectue par un rinçage à l’eau douce du moteur. Deux solutions sont possibles
– Soit vous utilisez des « oreilles »reliées à un tuyau d’eau placées sur les ouïes de l’embase.
Laissez tourner le moteur pendant une demi-heure environ pour un bon rinçage.
– Soit vous faite tourner le moteur directement dans une cuve d’eau propre avec le tuyau d’arrosage alimentant la cuve pour le débordement.
Là aussi, 20 minutes à une demi-heure semblent être suffisants.
Si vous ne disposez pas d’une cuve , ou que vous êtes au port, ou amarrés en mer, vous pouvez aussi nettoyer périodiquement le circuit de refroidissement ou le déssaler.
Dans ce cas, prenez un produit de nettoyage très efficace et encore méconnu présenté dans cette vidéo :
De plus, vous pouvez aussi nettoyer avec, le gelcoat du bateau ce qui le rendra doux au toucher….(comme une peau de bébé!).
Avec pour conséquence une protection contre le ternissement ainsi que les barres inox!
4° Vidange carter du moteur et filtre à huile
La encore, c’est une opération à réaliser tous les ans pour une utilisation normale au moins 100 heures.
Deux ans maximum si l’on ne fait qu’une cinquantaine d’heures de navigation par an.
Encore une une opération facile puisqu’il suffit de dévisser la vis de vidange pour laisser s’écouler l’huile usagée dans un récipient séparé. Changez en même temps le filtre à huile comme sur une voiture.
Sur certains moteurs il faut une clé filtre spécifique. Après vérification de la verticalité du moteur on rempli le carter avec de l’huile neuve.
Et vérifiez le bon niveau avec la jauge en la replaçant bien à fond (important!)
5° Vérifier les anodes
Leur rôle est essentiel dans la corrosion et la protection du moteur.
Vérifiez leur état au moment de l’hivernage, lorsqu’elles arrivent à peu près à 20 % de leur usure,changez les.
Sitôt l’embase déposée, vérifiez l’état de l’arbre moteur.
Ensuite, avant de remonter le pied de l’embase procédez à un graissage abondant de l’arbre moteur pour éviter toute corrosion durant l’hiver.
Outre cela, effectuez la vidange de l’embase chaque année en remplaçant l’huile usagée par une huile neuve .
Alors, dévissez les 2 vis au niveau de l’embase et laisser couler l’huile dans un bac. Le remplissage est un peu plus délicat. Effectuez le avec un bidon et un tuyau.
7° Vérification de l’hélice
Chaque année, vérifiez l’hélice, ainsi que l’état de l’arbre.
Après avoir retiré la goupille de sécurité et dévissé l’écrou de l’hélice, accédez à l’arbre.
D’ailleurs, en vérifiant l’état des cannelures, vous constaterez qu’aucun fil de pêche ne traîne… Ce qui peut endommager le joint. Avant le remontage un graissage abondant de l’arbre d’hélice est recommandé.
Quant au couple de serrage de l’hélice, il varie selon la puissance du moteur. Par mesure de simplification, on serre jusqu’à pouvoir passer la goupille aisément.
Un caoutchouc sur l’arrière de l’hélice fait aussi office de tampon.
Selon les normes des constructeurs, les couples de serrage des hélices sont :
jusqu’à 15cv : 11Nm
de 18 à 25cv: 22,6 Nm
de 30à 60cv :74,6 Nm
8° VÉRIFICATION CHANGEMENT BOUGIES
Une fois par an,les bougies peuvent être vérifiées . Aussi, pulvérisez abondamment à l’intérieur du capot moteur sur les organes un produit contre la corrosion ( genre WD 40) qui évitera la rouille par le sel et l’humidité ambiante des connections et autres écrous .
9° Lubrification manettes, volant, barre trim
Également, quelques giclées de WD 40 sur l’axe du volant ,la manette des gaz et de la graisse dans les graisseurs du relevage et sur la tringle de direction assureront un meilleur passage de l’hiver sans gripper les organes !
Outre cela, la direction bloquée après l’hiver ou une longue inactivité n’est pas rare.
Dégripper le volant peut être délicat .Attention à ne pas casser le câble .
En premier lieu,commencez par bien graisser la barre de direction en dévissant les accès (voir photos).
Puis, si vous avez accès à l’arrière du volant mettez du dégrippant sur le câble et la gaine (plusieurs fois si nécessaire jusqu’à refus ). Enfin, manoeuvrez le volant en essayant de le débloquer en forçant légèrement .
Renouvelez l’opération plusieurs fois si cela ne fonctionne pas.
Vous ne Vous ferez pas prendre 2 fois !
Stationnez le moteur à la verticale pour ceux qui n’ont pas de trim car sinon au printemps ça ne redémarrera pas le moteur sera « noyé !…»
Pour les autres pas de problème puisque la barre ne remonte pas à l’horizontale.
Conclusion:
En résumé, certains changements ou vérifications doivent être absolument effectués par un professionnel, tels que la courroie de distribution, qui sera remplacée tous les cinq ans ou 500 heures d’utilisation.
Bien sûr si vous avez le moindre doute quant à vos capacités à réaliser certaines de ces opérations ,prenez un professionnel. Nous en avons de très bons dans les environs de Saint-Jean-de-Monts.
C’est dans ce but but que ce tutoriel a été etabli, pour vous aider à y voir plus clair dans l’usage et le fonctionnement de votre moteur.
De façon à éventuellement vous dépanner en mer !
Voilà ,vous êtes prêts pour passer l’hiver tranquille A bientôt.
Je vous souhaite donc une bonne lecture et si cette ressource vous a aidé, n’hésitez pas à la partager à votre entourage ou sur les réseaux sociaux !
Vous êtes nombreux à demander des conseils pour l’utilisation et le réglage du GPS (global position system) en mer. Il faut bien choisir son appareil en fonction de ses besoins.
Un appareil fixe ou portable, simple ou combiné avec cartes, pour voguer sur les mers où « tout n’est qu’ordre, beauté, luxe, calme et volupté ».
Pour autant, pour pouvoir profiter pleinement de la poésie Baudelairienne, la tête dans les étoiles (pardon dans les satellites), le nez au vent, il convient de ne pas perdre le nord…
Et aussi de prendre quelques précautions utiles.
Sur vos téléphones portables vous avez une fonction GPS.N’oubliez pas qu’en mer,la portée des téléphones, smartphones est limitée à la position des antennes à terre.
Selon les opérateurs à 2 ou 6miles de la côte vous n’aurez plus, ou vous aurez encore du réseau. il est peu pratique de l’utiliser pour la navigation car la batterie risque de vous faire défaut ..
Et bien sûr, en mer l’appareil doit être étanche.
Aussi, il est préférable d’utiliser un GPS prenant ses infos par satellite.
Plusieurs marques de G.P.S. se partagent le marché : Garmin, Magellan, Lowrance, Humminbird, Furino pour les plus connues.
Nous allons étudier dans ce tutoriel plutôt les appareils mobiles, qui correspondent le plus souvent à nos méthodes de pêche à Saint-Jean-de-Monts. Ils ont aussi l’avantage de pouvoir être réglés à la maison tranquillement et de tenir dans le creux d’une main.
Bien sûr, sur ces appareils les écrans sont plus petits que des GPS fixes dont vous pouvez retrouver les réglages ici
Actuellement deux marques principales se partagent le marché français du portatif avec avantage pour Garmin (et Magellan en perte de vitesse) pour les appareils portables.
Avec une qualité excellente ; avec des progrès fulgurants en 10 ans
1° l’installation
Pour que cela fonctionne, il faut nécessairement une batterie si l’on veut pouvoir le trimbaler partout.
J’ai opté personnellement pour un GPS prévu normalement pour la randonnée (Garmin Dakota 20) après avoir eu pendant de nombreuses années un Magellan explorist.
Ils sont bien sûr étanches IPX7. Ces petits appareils sont suffisants (autonomie 12 à 20H avec des piles rechargeables), car il s’agit pour nous essentiellement d’aller d’un point à un autre que l’on aura au préalable marqué.
Le montage se fait sur le devant du bateau
sur un support prévu à cet effet (vendu séparément).
Vous pouvez aussi le mettre autour du cou. Certains des modèles GPS Garmin dakota 20,30 ou Garmin GPSMAP 78, GPSMAP78S, GPSMAP78SC (insubmersibles) de même que chez Magellan Explorist si vous en trouvez encore dans les premiers prix, autorisent l’ajout d’une carte marine sur le GPS.
Voir tableau comparatif ci après :
2° première mise en service
Je ne saurais trop vous conseiller avant la première utilisation de l’écran tactile (pour ceux qui ont un appareil de ce type) de rajouter un petit film plastique invisible sur l’écran, qui vous évitera de l’abîmer en mer, le sel et le sable n’arrangeant rien.
démarrage:
L’appareil se localise sur les cartes mondiales en général en quelques secondes en recherchant une douzaine de satellites. Ensuite il vous faut choisir dans le menu déroulant (ou onglets) ou bien sur les pavés tactiles, les réglages de base ou système matérialisés par un engrenage ou une clé plate.
D’autres GPS premiers prix ou plus anciens ne disposent pas de pavés tactiles mais de touches comme sur les télécommandes de TV. La méthode est identique. Comme sur GPS Garmin 72H ou 78,
les flèches droite et gauche permettent de passer aux pavés tactiles (ou touches) suivants. Vous choisissez alors une action à réaliser, les flèches haut et bas et droite gauche faisant dérouler la liste des possibilités pour les actions demandées.
Langue date…:
Ne pas oublier de valider après chaque opération en appuyant sur la croix rouge en bas à gauche, »Enter » à droite (ou valider « ok » au centre). Il s’agit là de régler la langue, la date et le fuseau horaire avec heure d’été, puis les unités de mesure.
Je vous conseille en France le kilomètre plutôt que le mille nautique. Il faut aussi régler l’éclairage de l’écran (presque au maximum il y a beaucoup de luminosité en mer) .
L’altitude n’a pas d’importance… en mer !!!
Même chose pour Le Garmin 72 et 78.
Choix du système géodésique:
Puis, activer dans le menu WAAS (wide Area Augmentation System) qui permet de corriger les imprécisions volontaires des satellites américains par des points de repères à terre bien connus.
La précision du GPS est ensuite de 3m. Pour le cap du Nord régler référence nord vrai. Le format de la position sera lui réglé sur :
HDDD ° mm.mmm’ (il s’agit degrés, minutes et millième de minutes ou dix millième de minutes).
C’est le système géodésique mondial WGS84.
Cela vous permettra ensuite d’avoir une longitude et une latitude correctement écrite que vous pourrez retrouver sur les cartes papier.
Ne perdez pas le nord:
Enfin, il faut vérifier le réglage du compas et mettre les menus les plus utilisés en tête dans votre GPS.
Aller dans configuration /menu principal puis appuyer sur le pavé à déplacer, il sera mis à la place du second pavé que vous toucherez. Vous pouvez aussi mettre à la poubelle les pavés que vous n’utilisez pas.
Pour le GPS 72 ET 78 GARMIN :
Après avoir appuyé sur configuration (1).
Ensuite, appuyez brièvement sur menu principal (2).
Puis, modifier ordre (gestion waypoint, gestion tracé, calcul itinéraire …) par « Enter » . (3)
Et cliquer sur le pavé choisi pour le déplacer, il s’allume en orange pour ceux qui ont la TV couleur (4).
Enfin, « Enter » puis flèche bas ou haut il se déplace puis Valider par « Enter ». (5)
Si vous avez supprimé des pavés involontairement,vous pouvez réinitialiser complètement le G.P.S en suivant ces instructions:
1- Eteindre le GPS
2- Positionnez vous dans un coin découvert, en dehors.
3- Maintenir les boutons suivants : « QUIT » + « MENU » « – ».
4- Appuyer sur le bouton « POWER » tout en maintenant les boutons « QUIT » + « MENU » « – ».
5- Lorsque l’appareil se rallume, relâchez le bouton « POWER », et par la suite au bout de 5 secondes, relâchez les autres boutons (Il faut que l’affichage reste sur Garmin).
6- Le GPS redémarre et vous demande votre pays, entrez les réglages. Votre appareil est réinitialisé.
Attention, cette manipulation est une réinitialisation, donc ceci supprimera peut être toutes vos données utilisateurs (Parcours, waypoints ou adresses enregistrés, réglages etc…).
3° Créer un point d’intérêt, point de repère, jalon, ou waypoint
La création d’un point de repère et la première étape de la navigation au GPS afin de fixer une destination au bateau.
Plusieurs solutions sont possibles :
a) La saisie manuelle
La première méthode est de créer un point ou jalon à partir des coordonnées pointées sur une carte papier. (D’où l’intérêt du GPS portable). L’écran de saisie s’obtient selon les modèles par l’accès à la touche go to, find, où aller , ou par le menu waypoint (WPT).
Avec les Garmin 72 et 78 il suffit alors d’aller dans coordonnées et ensuite de taper les coordonnées du point à créer (toujours flèches haut /bas et “enter “) en validant par terminé lorsque c’est fait.
Nommer le point immédiatement facilitera les recherches ensuite. On va donc dans le menu principal .ça y est ! Vous allez déjà plus vite.
Puis, gestion des waypoints. En appuyant sur“ enter “ on accède à la liste alphabétique. Là vous savez c’est comme pour les sms… !
b) Saisie au curseur
On peut aussi en seconde méthode utiliser le curseur avec le pavé directionnel du GPS sur le fond cartographique.Différentes marques de cartes extraite du SHOM sont présentes sur le marché selon la marque de l’appareil ( Garmin,Lowrence, Humminbird…).
C’est utile si l’on a une carte marine intégrée au GPS. Dans ce cas en se plaçant sur la page carte (Map) et en déplaçant le curseur ou le pavé directionnel jusqu’à l’endroit désiré, on peut ensuite cliquer pour valider le point Repéré sur la carte.
Ce procédé graphique est plus rapide mais bien sûr moins précis et moins fiable que la saisie à partir d’une carte papier.
La dernière méthode intermédiaire consiste à créer le point en étant sur place avec le bateau.
La position courante sera relevée dès validation du point. Il sera automatiquement numéroté.
Il faudra alors retenir le numéro puis de retour à la maison le renommer avec un nom explicite comme un amer, un repère, un nom de poisson. Ainsi dans la liste ultérieure vous vous en rappellerez facilement.
4° Retrouver un point enregistré ou modifier un jalon
Après vérification sur place d’un point (surtout si c’est un bon coin de pêche ou une épave) notez le sur un cahier de bord papier avec latitude et longitude .
Ainsi en cas de panne ou de perte du GPS, vous pourrez réutiliser vos points ultérieurement.
Vous pouvez aussi vouloir reporter des points à partir d’une carte marine sur le GPS.Dans ce cas regardez cette vidéo:
– Sur ordinateur
A la maison, vous pouvez si vous avez un GPS avec carte intégrée, à partir de votre ordinateur, regarder l’ensemble de vos points sur la carte .
GARMIN offre cette possibilité avec un logiciel gratuit qui répertorie tous les points de votre carte avec une vue d’ensemble: Il s’agit de Homeport.
Vous pouvez ainsi les modifier et rajouter des icônes ou les supprimer à votre guise facilement en rentrant les coordonnées longitude et latitude et en renommant les points.
Si vous ne disposez pas de carte intégrée au GPS,vous pouvez en allant sur la page d’accueil du site consulter la carte marine Navionics, en zoomant sur la zone qui vous concerne .(en cours d’installation).
– Sur place
En mer à partir du GPS on peut aussi faire certaines de ces manipulations en naviguant dans le menu.
Pour se rendre sur un point enregistré, il faut ouvrir le menu ou aller (ou « go to », « find »)
puis choisir le point, jalon ou “waypoint“ de votre choix soit :
-ceux à proximité du lieu où l’on se trouve
-soit en recherchant par ordre alphabétique (petit icône ABC en bas écran) à condition de l’avoir renommé au préalable.
5° Suivre une route
Ensuite l’écran de la carte vous propose de suivre une direction à partir de la flèche où vous vous trouvez vers le point de destination. Vous avez un trait ou un pointillé couleur ou pas selon les modèles et les choix lors de la configuration de départ
Arrivé à destination, votre GPS vous indique l’imminence du passage du point.
En cas d’inattention lors du trajet et d’écart de route le GPS vous prévient afin de redresser la barre.
Voici un petit tableau explicatif des termes retrouvés sur le GPS pour suivre une route
Pour visualiser la navigation vers le“ Waypoint “ actif Saint-Jean-de-Monts, l’indicateur d’écart de route (CDI pour course déviation indicator) le GPS étant en mode pointeur on compas (à ne pas confondre avec le compas du bord qui donne le cap compas) il concentre tous les paramètres nécessaires à condition de paramétrer l’affichage à cet effet.
6°Homme à la mer (M.O. B.)
La fonction MOB (men over board) ou homme à la mer se présente par un bouton séparé sur le GPS (mark ou mob).On l’active en cas de problème, ou de perte d’un homme d’équipage .Cela arrive parfois en naviguant ; véridique je vous assure….. !Sur le GPS 78 de Garmin il faut appuyer sur la touche “ Find “pendant 2 secondes ce qui active MOB.
Il faut immédiatement avoir le réflexe en appuyant sur MOB de NE PAS QUITTER DES YEUX LA PERSONNE TOMBÉE A LA MER pendant la manœuvre ( essentiel à sa survie) pour revenir la chercher surtout si il y a un peu de mer .On tombe rarement à l’eau par mer d’huile ou pétole ;quoique ?…! Il y a toujours des plaisantins ; suivez mon regard…
Le point est immédiatement marqué par le GPS sans autre manipulation ce qui vous permet de revenir sur place rapidement.
7°La préparation de la pêche à partir de l’ordinateur
A partir des points précédemment répertoriés sur le GPS ou sur la carte, il vous est possible grâce à l’ordinateur, bien au chaud à la maison de préparer vos futures sorties de pêche .(Si vous n’avez pas de carte sur ordinateur vous pouvez consulter notre carte Navionics sur la page des bons coins de pêche.)
Vous pouvez avec ce logiciel effectuer toutes sortes de mesures et de calcul pour déterminer par exemple la distance d’un point à un autre .Dans notre exemple des corps morts de Saint jean jusqu’à la balise du pont D’yeu :
10,8km Le cap à prendre vous est aussi précisé 258,5°
Vous pouvez alors évaluer votre besoin en carburant pour vous rendre sur place .Néanmoins les conditions de mer étant très changeantes parfois, il est de règle de prendre un supplément en carburant de 30% minimum si vous ne voulez pas pousser au retour…(pardon ramer !..si vous avez des rames glup !)
Ici il s’agit de pêcher sur un « haut fond »une zone rocheuse,des têtes de roches à 2,2km de la cale au cap vrai de 241°.
Vous pouvez aussi choisir de pêcher sur des épaves que vous localiserez avec exactitude au mètre près en arrivant sur place avec votre sondeur complément indispensable du GPS .Il faut se rappeler que les GPS ont aujourd’hui une précision de 3 à 6m et que la rotation terrestre modifie au fil des année un peu les cordonnées fournies par les satellites occasionnant une petite dérive.
Le logciel vous aidera aussi à préparer votre route ,et connaitre toutes sortes d’information, comme les heures prévues de marées et courants, par exemple. Les possibilités sont vraiment très nombreuses .Le but de ce tutoriel n’est pas de vous fournir toute la liste des possibilités, mais de vous donner envie de voir plus loin, ce qui en mer est toujours très utile…
Faire son poisson fumé revient au « goût » du jour ! Voici les techniques et recettes de fumaison artisanale du poisson. Réalisez facilement du saumon fumé à froid ou à chaud à la maison avec notre vidéo ci dessous…
même si vous ne disposez d’aucun matériel. (voir en fin d’article). La Vendée a une tradition vivace des différentes techniques de fumage. C’est la méthode de conservation la plus ancienne du poisson.
Le matériel:
Tout d’abord,choisissez entre bricoler, fabriquer un fumoir artisanal à poisson ou viandes ou bien en acheter un. Ayant l’intention de l’utiliser régulièrement j’ai acheté un fumoir artisanal polyvalent inox de taille moyenne pour fumer poisson ,viande ou de la charcuterie en la suspendant. Je l’ai trouvé chez Tompress (publicité gratuite) dans le sud Ouest. Différents modèles sont proposés en fonction des besoins avec des conseils pour l’utilisation des fumoirs.
Prendre de la sciure ou brisure bois de hêtre non traitée que vous trouverez dans une menuiserie ou dans les magasins de gros pour alimentation.
Différents types de poissons peuvent être fumés comme le saumon par exemple, le maquereau, mais aussi le merlu plus original, le bar, le hareng, même le lieu.
Et pourquoi pas du tacaud ? Poissons ronds et congres fonctionnent bien aussi.
les techniques utilisées
Deux techniques de fumaison s’utilisent en fonction de la rapidité du résultat escompté, et surtout du temps à y consacrer. Il s’agit du fumage à froid et du fumage à chaud.
1° Le fumage à froid :
Avant tout,un fumoir à froid ne doit dépasser pas les 32°. Pour cela la partie chauffante est décalée à l’extérieur du fumoir. La durée du fumage s’étale entre une journée et trois ou quatre jours en fonction de la taille des poissons et de la quantité à fumer. Vous pouvez pour un fumet discret effectuer un fumage en 1 à 4H.
La conservation du poisson est alors de l’ordre d’une à deux semaines.
2° Le fumage à chaud :
Procédé:
Cette technique est plus utilisée par les débutants car plus facile à réaliser. J’utilise du charbon de bois avec la sciure en faisant une pente avec le charbon. Bien sûr ,il doit être complètement sec. La température du fumoir atteint environ 60°.
Afin de mieux maîtriser la température on évite de fumer en plein été.
Aussi, 1 à 4H suffisent pour effectuer le travail en une ou deux fois. Le poisson pourra se conserver une à deux semaines au réfrigérateur.
Conservation:
Et pour le conserver plus longtemps je cumule deux autres techniques : la mise sous vide du poisson ainsi que la congélation. On peut facilement garder les filets plus de six mois ; c’est suffisant pour attendre une nouvelle saison de pêche…
En résumé,dans les deux cas, le poisson est prêt lorsque la couleur est régulière et marron. surtout ,ne pas oublier de laisser le laisser se détendre au frais au réfrigérateur pendant quelques heures avant de déguster ou d’emballer.Pour la conservation du poisson sous vide , j’ai utilisé une machine TAKAJE. Très efficace et beaucoup plus robuste que la majorité des matériels grand public,bien qu’un peu plus chère. Ne nettoyez pas le fumoir, car il doit se culotter pour mieux exhaler les senteurs du fumage. Juste nettoyez les grilles.
la préparation
mollusques et crustacés :
Palourdes, les huîtres, moules, coquilles Saint-Jacques,crevettes bouquets ou des boucauds (grises) se fument très bien aussi. En les dégustant vous verrez qu’elles développent au fumage des saveurs tout à fait uniques.
D’abord, faire légèrement bouillir dans l’eau ou à la vapeur.
Puis, retirez les de leur coquille!
Même chose pour les crevettes qu’il faut décortiquer, avant de saler et de fumer.
Enfin,dégustez les moules en soupes ou ragoûts, en conserve, voire même avec juste un filet de citron, vous m’en direz des nouvelles.
Les coquilles Saint-Jacques feront d’excellents amuse-gueules que l’on pourra consommer avec plaisir à tout moment.
Quant aux huîtres fumées: elles ont un goût exceptionnel. Très nutritives, elles se prêtent aisément à des préparations culinaires diverses sans préparation supplémentaire. Ces mollusques fumés peuvent se conserver jusqu’à huit mois dans certains cas.
Les poissons :
Pour préparer le poisson au salage et au fumage, il faut bien sûr le vider le plus tôt possible. Les petits poissons jusqu’à 2 kg peuvent être fumés entiers à condition d’avoir été vidés. Après avoir coupé la tête, ouvrez le ventre, et retirez la tripaille. Il faut ensuite faire glisser le couteau le long de la colonne vertébrale pour inciser et appuyer sur le poisson pour l’écraser.
Personnellement je n’utilise pas cette technique je préfère lever les filets comme pour les gros poissons.
Pour lever les filets, enfoncez votre couteau dans la chair du dos jusqu’à la colonne vertébrale.
Ensuite glisser le couteau en suivant jusqu’à la queue dans le but de séparer la chair des arêtes et de récupérer les deux filets.
Dès lors passons à l’étape suivante :
le salage
1° Le salage à sec :
Technique la plus rapide. Vous êtes pressés et vous ne voulez pas vous lancer dans la saumure?
Réalisez un salage avec des morceaux de poisson assez fins. Frottez délicatement la surface avec une préparation à base de sel, d’épices et d’aromates sans écraser la chair.
ingrédients:
J’utilise un sel « magique »(déjà épicé) car lorsque les enfants étaient jeunes, ils adoraient manger tous les légumes et aliments qui avaient été finement saupoudrés par ce sel.
Pour une trentaine de filets de maquereaux prévoyez :
70 g de sel avec aromates incorporés
15 g de sucre (roux de préférence)
technique:
Insistez au niveau des arêtes, c’est là que l’imprégnation est plus difficile. Ensuite déposez votre poisson dans le fumoir en l’amenant à une température d’environ 60°.
Au bout d’une demi-heure/ trois quarts d’heure le poisson suinte d’un liquide blanc et épais. L’humidité ressort par la combinaison du sel, chaleur. Retirez le poisson puis saupoudrez de nouveau avec le sel magique puis repassez une seconde fois au fumoir.
Lorsqu’il est cuit il a tendance à s’émietter et prend une jolie couleur dorée. Vous pouvez alors le retirer et le réserver 1 ou 2 heures au frigo.
2° Le saumurage
Pour cette opération,disposez un bac où vous ferez tremper les filets pendant deux heures environ pour obtenir un goût moyen. En faisant varier le temps en plus ou moins vous obtiendrez le goût final à votre convenance. Pour les coquillages, huîtres, palourdes, et crevettes 30 minutes de saumure suffisent.
Ensuite, bien essuyer les poissons avec un papier absorbant, avant d’ajouter le poivre et la coriandre pour passer au fumoir.
Recette de saumure liquide pour poissons et coquillages:
– 1,4 kg de sel
– 2 litres d’eau
– 450 g de sucre doux
– Deux cuillers à soupe d’oignon en poudre
– Deux cuillers à soupe d’origan
Ajoutez aussi un peu de piment de Cayenne, du laurier, un clou de girofle, une noix de muscade, et du poivre afin de relever l’ensemble.
Variantes recette de saumure liquide pour poissons et fumaison à chaud :
– 0,25 Litre d’eau (250ml)
– 1/4 de litre de gros sel (1 tasse)
– 1/4 litre de cassonade (ou sucre roux) pour nos amis de ch’Nord.
– 65 ml de cognac (1/4 de tasse) +65ml de miel
– Un citron
– un oignon
– une tête d’ail entier
« tutoriel spécial fumage du saumon “fumé“
Le saumon souvent présent sur les tables de fêtes de fin d’année mérite qu’on lui fasse un tutoriel séparé.
En bas de page en encart vous trouverez en plus 2 solutions ultimes pour ceux qui n’ont aucun matériel et aussi ceux pour lesquels le saumon à fumer « est pour hier », les invités arrivant ce soir ! (sic…)
Première étape : la préparation du filet.
Posez le filet côté peau sur une planche à découper, puis ensuite retirez la nageoire dorsale et les parties grasses du ventre si elles n’ont pas été enlevées par le poissonnier. Ainsi, la fraîcheur de la chair est préservée. Enfin,en passant la main sur le poisson, on repère les arêtes que l’on pourra ensuite facilement ôter avec une solide pince à épiler (à prendre discrètement là où vous savez…). Utilisez plutôt votre pince dégorgeoir dans votre caisse à pêche si vous voulez éviter de vous retrouver à dormir dans votre bateau !
Effectuez soigneusement le retrait des arêtes en n’en oubliant aucune, sinon il sera extrêmement difficile après fumage de couper des tranches fines en cas d’oubli.
Deuxième étape le salage :
Utilisez un bac Gastronorm avec un drain si vous en disposez..Suivi d’une couche de papier absorbant, un lit de sel. Posez ensuite le saumon par-dessus et recouvrez d’une grosse couche de sel fin. Pour les différentes étapes du fumage d’un filet de saumon voici les temps moyens à respecter en fonction du poids du poisson dans le tableau de fumaison ci-joint :
Troisième étape le rinçage et séchage :
Après le passage au sel dans le respect du temps de salage, rincez soigneusement à l’eau claire le saumon. Pour les gros filets je laisse tremper dans l’eau comme pour dessaler une morue. La fumée se transportant par les graisses, l’eau, qui ne se mélange pas au gras, empêche la fumée de pénétrer.
Tamponnez alors soigneusement pour retirer tout excédent avec un torchon ou un papier absorbant. Ensuite, laissez le saumon quelques heures (2 à 4h) au réfrigérateur sans recouvrir.
Quatrième étape le fumage:
A froid : Le fumoir artisanal ad hoc (haddock !..) que vous savez, peut être utilisé dans les deux sens, ce qui me permet de mettre les grands filets de saumon complètement à l’horizontale sur deux grilles. Il suffit ensuite de démarrer la sciure à l’extérieur du fumoir grâce à l’accessoire de fumée froide pour le temps nécessaire en fonction du poids des filets..Si vous n’avez pas de balance ou que vous voulez tester une autre méthode,vous pouvez prendre comme règle, 5H de fumage par cm d’épaisseur, (en 2 fois c’est mieux). Le saumon garde ainsi toute sa souplesse.
A chaud : Fumez à chaud à environ 75 °C jusqu’à ce que la chair s’émiette bien. Elle doit rester tendre à ce moment. Si vous préférez une chair plus sèche, prévoyez une à 2H de fumage supplémentaire par rapport au tableau de fumage.
Cinquième étape la maturation :
Encore un peu de patience, 1 ou 2 jours au moins au réfrigérateur pour le laisser mâturer avec un filet d’huile de noisette avant de goûter et découper le saumon. Si vous voulez le goûter juste après fumage je vous le déconseille, c’est vraiment mauvais.
Sixième et Dernière étape découpe et emballage :
Avec le couteau qui va bien (alvéolé à saumon ou jambon)
Levez des filets fins, introduisez alors entre chaque, une feuille de papier. Ainsi la chair sera préservée, si vous les avez mis au congélateur.
Terminez le travail en les mettant sur des plaques dorées ou argentées en carton, puis sous vide,pour en manger régulièrement au gré de vos envies. Une fois décongelés, ou sortis de l’emballage, dégustez froid ou les faites réchauffer au four ou à la poêle.
Bon appétit !
En conclusion Solution ultime de la dernière chance :
Et ceux qui sont le couteau sur la gorge, avec le saumon cru en main, les invités arrivant ce soir (Ben oui y’en a !) .
Relevez le défi: faire un saumon fumé soi-même dans la journée pour le soir:
1) Préparer le saumon frais : lever les filets, puis enlever les arêtes à la pince. (Voir techniques plus haut). 2) Mettre ensuite 10 à 15 minutes dans le gros sel les filets pour qu’ils dégorgent et se raffermissent. Puis, ajouter du sucre pour casser l’acidité, et de l’aneth pour l’infuser. Laissez reposer 20 minutes à l’air sur une grille (du four) si vous en avez pour évacuer l’eau éventuelle.
Fumaison:
3) Fumer le saumon : enflammer des branches de thym. Les disposer bien fumantes autour du saumon dans un récipient à rebords. Filmer le récipient ou mettre une boite dessus pendant 2 heures en rallumant périodiquement toutes les 20à 30 minutes les branchages. 4) Vous pouvez pour compléter la recette faire une sauce à base de ciboulette, crème liquide et citron.
Bonne préparation de vos plats ,régalez vous, n’hésitez pas à partager cette recette avec votre entourage ou sur les réseaux sociaux !
Aussi connu comme petit bleu, loman,grillon ou langaou, le homard est l’un des crustacés le plus recherché par les pêcheurs. Malheureusement, sa raréfaction et la diminution de la taille des individus se font sentir chaque année .
La taille réglementaire est de 8,7 cm du creux de l’œil à la limite arrière du céphalothorax.
Cela donne un homard d’environ 450 g.
La pêche du homard au casier
Son habitat:
Vivant sur les fonds accidentés , ils lui procurent nourriture et abri. Avec son alimentation variée il chasse la nuit et peut atteindre 5Kg maximum.
Poissons et crustacés vivants sont ses plats favoris quand il parvient à les attraper. En effet, ce n’est pas un foudre de guerre ni habile,ni rapide. Il sait s’accommoder de quelques déchets d’animaux morts.
Avec ses deux pinces: la grosse à droite dite broyeuse au marteau,et la petite à gauche dite cisaille,dissuadent en général la plupart des rencontres de s’attaquer à lui.
Ses principaux prédateurs naturels sont les poulpes, les seiches et le congre. Il ne faut pas négliger le fait que certains homards sont atteints de cannibalisme.
Technique de pêche
On le pêche sur les côtes vendéennes grâce à un casier spécifique relié à un bout (prononcez boute) d’une quinzaine de mètres diamètre 12/16mm surmonté d’un fanion.
Prévoyez au moins 5m de plus que la hauteur d’eau à marée haute à l’endroit de pêche.Le marnage (variation de hauteur basse mer/haute mer) à St jean de monts est d’environ 4,8m maximum.
Plus une marge pour les éventuelles vagues par mauvais temps. J’en connais qui ont cherché plusieurs jours leur casier même au GPS (si ,si!) .
Avec un bout trop court et une bouée (bien que toujours présente) invisible par gros coefficient,?On peut tourner longtemps …
les appâts:
Le casier à homard est garni d’appât ,des poissons frais ou décongelé (d’où l’intérêt d’un stock tampon).
Disposez à fond à proximité d’une roche. Choisissez bien votre emplacement, n’hésitez pas à vous aider du sondeur.
Les casiers doivent être « boettés » à l’aide de poissons frais,congelés,ou salés (tacauds, vieilles, grondins, têtes de poissons…).
Préférez de relever presque chaque jour car le poisson est rapidement dévoré par les poux de mer.
La boette sera maintenue au niveau de la goulotte à l’aide d’un crochet et d’un élastique,à moins que vous ne préfériez la glisser dans un petit sac grillagé.
Vous pourrez ainsi attraper avec vos 2 casiers autorisés des araignées,tourteaux,homards et aussi des seiches à certaines périodes de l’année.
Positionnement des casiers:
Mouillez vos casiers « moteur débrayé » par le côté,ou en marche « avant lente » par l’arrière.
Trouvez la proximité d’une roche ou d’une épave car le homard est généralement casanier sauf à l’approche de la période de reproduction.
Le relevage s’effectue toujours par le coté moteur débrayé. En cas d’accroche,il est parfois nécessaire de s’aider du moteur pour désengager le casier.
C’est une manoeuvre dangereuse et la plus grande prudence est recommandée. Si vous n’y parvenez pas,revenez un jour de temps calme et tout se fera comme par enchantement!
Habitat et période de pêche du homard:
idée reçue:
Tordons aussi le cou à quelques idées reçues comme celle du congre qui vient dans le trou d’un homard pour profiter de sa mue pour le dévorer.
Quand on sait qu’un homard adulte mue environ une fois par an, il faut admettre que le congre est particulièrement patient…Il semble plutôt que les deux espèces ayant le même type d’habitat s’y rencontrent forcément un jour ou l’autre.
Toutefois,si vous trouvez un congre dans votre casier,il n’ y aura pas de homard!
partenariat ?
Il est vraisemblable que cette synergie soit aussi valable avec les fameuses (petites ) vieilles (pas celles qu’on trouvent sur les bancs des ports vous regardant partir en pêche…).
Il n’est pas rare d’attraper ce type de poisson avec un homard dans les environs.
Casanier ?
C’est un animal assez sédentaire selon la période de l’année. Les études montrent que lorsqu’un secteur est habité par de gros individus, les jeunes ont beaucoup de mal à s’y installer.
Fêtard,Il sort plutôt la nuit à la recherche de nourriture et il y revient.
C’est en général une crevasse dans ou entre deux roches parfois bordées de sable. Ce qui est assez courant ici à Saint-Jean-de-Monts. Lors de migrations, de gros déplacements peuvent quand même avoir lieu (jusqu’à 200km en 2 ans).
Cela lui permet de recoloniser des endroits où la surpêche l’avait fait régresser.
Et les meilleurs moments sont ceux de juin ,juillet voire en avril mai quand il y a un coup de chaleur brutale.
Avec des coefficients plus favorables en fin de grandes marées (à partir de 75) jusqu’à 3 jours après les mortes eaux sortez alors.
Le comportement est alors identique à celui de l’araignée. avec une tendance à agrandir son rayon d’action à cette période de l’année.
Si vous vous trouvez dans un coin avec beaucoup d’araignées,vous n’en prendrez pas ,et il restera caché en attendant des jours plus tranquilles.